Magazine Côté Femmes

28ème Foire du livre de Brive : le résumé...

Publié le 19 novembre 2009 par La Fille Aux Chaussures
 

28ème Foire du livre de Brive : le résumé...28ème Foire du livre de Brive : le résumé...


  Voici enfin arrivé le résumé de cette 28 ème Foire du livre. Excusez-moi pour le retard mais j'en suis sortie exténuée et une semaine de repos n'a pas été de trop.

Encore des étoiles plein les yeux suite à l'édition passée, c'est avec un certain tract que je me suis rendue dans la Halle Georges Brassens, jeudi. Car il faut savoir que le premier jour est très spécial car c'est le moment où on apprend où on est placé mais aussi, quels écrivains vous allez accompagner pendant trois jours. Alors, cette année, pour moi, c'était... Frédéric Beigbeder, Samuel Benchetrit et PPDA! Autant vous dire que la ceinture de chasteté était à attacher à l'entrée!
Le vendredi a été calme mais tout ça, c'était avec la tempête! Car samedi matin, c'était le retour de Chirac sur ses terres corréziennes! Les Rolling Stones en concert, à côté, c'était du pipi de chat. J'avoue ne pas savoir qui étaient les plus nombreux, les badauds ou les journalistes. Même le New York Post était représenté!
La Foire du livre, c'est toujours un énorme barnum (100 000 visiteurs répartis sur trois jours et 50 000 livres vendus) mais là, je n'avais jamais vu ça. Certaines personnes attendaient depuis 8 heures du matin devant les portes closes! A l'ouverture, une queue s'étirait sur des dizaines de mètres! Des "Chirac! Chirac!" fusaient de partout. Quelques malaises ont même été dénombrés. Autant vous dire que la centaine de livres apportée par l'éditeur n'a pas fait long feu...
Je pensais avoir tout vu... mais non! C'était sans compter l'arrivée de Beigbeder dans l'après-midi! Il faut dire que ses fans l'attendaient de pied ferme. Ils ont eu le temps d'arpenter de long en large les différents stands, son "excellence" ne se décidant à apparaître qu'à son lever, à savoir, à 14 heures... Fidèle à lui-même, cheveux gras et verre de vin rouge à la main.
Et là, une nouvelle fois, du délire! Une foule a commencé à se masser, chacun essayant comme il le pouvait, d'arracher le dernier Renaudot.  Je n'avais jamais vu ça. Les gens se poussaient, quelques uns était au bord de l'apoplexie, tandis que d'autres étaient littéralement couchés sur le stand! Heureusement, mon le sacerdoce n'a duré que deux petites heures, le temps d'écouler le stock. Après quoi, nous n'avons plus revu l'écrivain...
D'ailleurs, un gros coup de gueule cette année : une grande partie des auteurs, surtout lorsqu'ils ont atteint un certain niveau de popularité, n'ont fait qu'une brève apparition, préférant les soirées arrosées de diverses substances alcoolisées et les repas gastronomiques. Beaucoup de lecteurs étaient très déçus, certains ayant fait des centaines de kilomètres. J'avais rarement vu autant de mépris pour le public. Ca a été le cas de Samuel Benchetrit qui a du rester en tout et pour tout, une heure. Prévu pour la journée de dimanche, ce dernier n'a pas daigné se déplacer...
Croyez-moi après avoir côtoyé certains écrivains, vous n'avez plus aucune envie d'ouvrir un de leurs livres.
Heureusement, votre serviteuse était chargée de s'occuper personnellement d'un ancien présentateur du journal télévisé... On m'avait prévenue, c'était un redoutable séducteur. Ca a été au delà de mes espérances les plus folles.
Il faut dire que ça a plutôt commencé piano piano avec un petit "Vous avez des yeux magnifiques" mais la machine s'est rapidement emballée... Extraits :
- "Vous êtes mariée Johanna?
- Non.
- Vous avez un petit-ami alors?
- Euh... pas vraiment.
- Mais vous n'êtes pas contre quelques petites aventures."
Le tout, sans complexes, devant des visiteurs hallucinés. La journée s'est conclue sur un "J'aimerais beaucoup vous revoir".
J'ai même eu droit à un message sur mon répondeur, à son retour à Paris, qui disait dans les grandes lignes, à peu près ceci : "J'aimerais beaucoup que vous veniez me retrouver à Paris, je vous ferai découvrir de belles choses". Nul sait s'il s'agissait d'une métaphore... Ne vous inquiétez pas, si suite il y a, je vous avertirez avant que vous ne découvriez les photos dans Voici!
Le dimanche s'est déroulé calmement. Entre la foule, le bruit, la chaleur et la fatigue, nous avons tous fini dans un état lamentable, que ce soit les attachées de presse, les éditeurs ou les libraires. On en avait tellement marre, que nous nous étions tous assis, tournant le dos au public!
Comme après chaque édition, un petit pincement au coeur en sachant qu'il faut désormais attendre une année entière avant de retrouver ce tourbillon si harassant mais tellement excitant.
Un grand merci aux éditions Carrière qui, une fois de plus, nous a permis de finir ces trois jours comme nous les avions commencés : une coupe de Champagne à la main...


Retour à La Une de Logo Paperblog