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Partenaires sociaux

Publié le 14 mai 2007 par Désabusé

Les partenaires sociaux ne sont rien d'autres que les syndicats. Leur seul objet est de représenter les intérêts professionnels et économiques de leurs membres, qui soient des salariés, soit des entreprises, soit des artisans, soit des professions libérales, soit des étudiants, etc. Ils sont créés pour mener à bien une action temporaire, pour réunir des personnes concernées par un même problème.
Ils sont reconnus par loi depuis le 21 mars 1884. Leur fonctionnement suit les statuts définis dans la loi de 1901.
En France, les salariés peuvent adhérés librement à la CGT (confédération générale du travail), à la CFDT (confédération générale démocratique du travail) à FO (Force Ouvrière), la CGC (confédération générale des cadres) ou encore la CFTC (confédération générale des travailleurs chrétiens). Les artisans, les commerçants et les professions libérales se retrouvent au sein de la CGPME (confédération générale des petites et moyennes entreprises). Quant aux grandes entreprises, elles adhèrent le plus souvent au MEDEF (mouvement des entreprises de france).
Ni les salariés ni les entreprises sont fortement syndiqués. De moins en moins de français prennent une carte à un syndicat. Tout juste se retournent-ils vers eux en cas de conflits avec l'employeur ou le salarié. Il fut un temps où les syndicats étaient fortement implantés. L'arrivée de la Gauche au pouvoir au début des années quatre-vingt a sans aucun doute sonné l'heure de leur déclin.
Un déclin qui pèse. A ce jour toutes les négociations globales avec le Gouvernement ou le patronat se fait via les syndicats, qui représentent à ce jour moins d'un français sur dix. Du coup, aucun ne se laisse aller au compromis. Seule la CFDT a montré à plusieurs reprises son état d'esprit d'ouverture. La CGT commence à faire sa révolution, en acceptant de ne plus seulement revendiquer mais aussi signer des accords.
A l'étranger, le poids des syndicats évolue diversement. Dans un pays comme l'Allemagne, les syndicats restent puissants et parviennent à conclure des accords qui s'imposent à tous. Aux Etats-Unis et en Grande-bretagne, la situation diffère. Au départ, ils avaient une très grande importance. Mais dans les années quatre-vingt, l'arrivée de Reagan et Thatcher ont signé la fin de leur suprématie. ces deux responsables politiques ont mis en place des dispositifs qui ont réduits à pas grand chose les syndicats. Pour eux, les syndicats sont l'une des sources des blocages de l'économie. Les revendications, des contestations, les grèves nuisent à la bonne marche l'entreprise. la quasi-absence de syndicat permet de laisser aux seules entreprises le soin de fixer les niveau de rémunération des salariés.
C'est ici que l'on trouve une partie du succès de l'essor économique anglais et américain comparé à la France. J'aurai l'occasion de vous en donner quelques illustrations et de vous expliquer pourquoi la France n'arrive pas à tomber d'accord.

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