Stigmata

genre: épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 2000
durée: 1h40

l'histoire: Frankie mène une vie sans histoire. Jusqu'où jour où sa mère lui envoie un rosaire volé sur la dépouille d'un curé de Belo Quinto. Frankie est alors victime de plusieurs agressions dont elle ne peut expliquer les circinstances.

la critique de Eelsoliver:

Evidemment, le chef d'oeuvre horrifique de William Friedkin, L'Exorciste, continue d'influencer d'autres films d'épouvante, dont Stigmata fait partie.
Pour autant, le film de Rupert Wainwright est encore différent. A vrai dire, le sujet est même passionnant puisqu'il remet en cause toute l'institution catholique.

Voilà un thème qui fait toujours la polémique et le débat. Mais pour cela, il faut pouvoir tenir son propos et signer un film crédible.
Malheureusement, ce n'est absolument pas le cas de Stigmata... Une cruchasse, Frankie, reçoit un rosaire ayant appartenu à un curé.

Elle est alors victime de souffrances terribles qui sont, en réalité les blessures infligées au Christ lui-même. Elle est donc possédée par un démon.
Dit comme cela, Stigmata a l'air passionnant. Mais Rupert Wainwright choisit de réaliser son film de façon clippesque. Difficile alors de prendre Stigmata au sérieux.

Surtout que le film n'évite pas certains effets ridicules, comme cette séquence où l'héroïne entre en transe dans une boîte de nuit. Ou alors cette scène où Frankie écrit des reliques en araméen sur le capot d'une bagnole... Aïe !
Et puis, le choix de Patricia Arquette pour incarner cette jeune femme en proie aux souffrances subies par Jesus-Christ, est peu crédible.

C'est vraiment une bien piètre actrice... Seul Gabriel Byrne tire son épingle du jeu mais c'est bien peu pour rendre ce film intéressant.
Certes, ce n'est pas vraiment nul car le sujet mérite qu'on regarde ce film au moins une fois, mais bon, ça reste tout de même très décevant.