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Vaccins contre la grippe : le squalène «adjuvant miracle» des Docteurs Folamour… loin d’être au-dessus de tout soupçon !

Publié le 24 novembre 2009 par Kamizole

grippe-h1n1-vaccination.1258972127.jpgJ’ai beau avoir été infirmière pendant 20 ans et continuer à m’intéresser aux questions médicales, je suis loin de tout connaître. Ayant collationné grand nombre d’articles depuis l’émergence de la pandémie de grippe H1N1 au Mexique en mars dernier et la rentrée quand l’épidémie a pris de l’ampleur, je me posais des questions au sujet des “adjuvants” contenus dans les vaccins dont tout le monde parle mais dont j’avoue humblement que c’était pour moi parfait hébreu ou chinois. Peut-être ne suis-je pas la seule, même parmi ceux qui en parlent ? Mais j’aime trop la précision pour gloser sans rigueur sur un sujet dont je ne connais pas le traître mot.

Or donc, ayant appris incidemment qu’un des principaux produits utilisés comme adjuvant de certains vaccins en général et de la grippe H1N1 en particulier était le “squalène” je me suis bien évidemment précipitée sur Google et j’ai trouvé comme bien souvent la réponse sur Wikipedia Je ne reviens pas bredouille.

Je ne vais pas rentrer dans les détails d’autant que la plupart n’ont qu’un intérêt mineur quant à la question qui nous préoccupe. Le squalène (appelé aussi spinacène ou suprène) est un hydrocarbure sur le plan chimique mais c’est surtout un lipide naturellement produit par tous les organisme supérieurs y compris les humains (notamment dans le sébum) et sur le plan fonctionnel, un intermédiaire essentiel dans la biosynthèse du cholestérol, des hormones stéroïdes et de la vitamine D… On le trouve d’ailleurs dans l’huile de foie de morue, ce qui fera peut-être grimacer les personnes de ma génération !

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J’apprends que «Le squalène commercialisé est principalement extrait des foies de requin. Il est utilisé dans les produits comme cosmétique et aussi dans certains vaccins, ce qui a suscité des controverses quant à l’innocuité de ces vaccins». C’est évidemment là que cela commence à m’intéresser.

La polémique a commencé aux Etats-Unis, relayée dans la presse notamment au sujet du lien possible entre l’association supposée du squalène aux vaccins contre le charbon administrés à certains militaires lors de la guerre du Golfe en 1991 et que certains ont accusé d’être responsable du syndrome de la guerre du Golfe qui a atteint de nombreux soldats américains.

Si la preuve n’a pas été faite, bien que l’on eût observé la présence d’anticorps spécifiques anti-squalène chez 95 % des patients atteints, cela tiendrait au fait que la plupart des adultes possèderaient des anticorps contre cette substance… Voilà toutefois quelque chose qui n’est guère rassurant quant à l’innocuité du squalène et devrait inciter à ne pas l’utiliser dans la préparation des vaccins !

En effet, cela prouve que cette substance étant étrangère à l’organisme humain, le système immunitaire a réagi à sa présence en produisant des anticorps spécifiques qui lui permettent théoriquement de la tolérer. Mais il arrive que sous diverses influences certains individus développent une réaction immunitaire anormale, inadaptée, exagérée, excessive et patholo-gique qu’on la qualifiât ’allergie ou d’hypersensibilité.

Je n’aurais surtout pas la prétention de ma poser en spécialiste de ces questions mais, à côté des réactions allergiques classiques se produisant sous l’effet de l’histamine – des simples éternuements à l’œdème de Quincke qui peut être mortel s’il n’est pas traité en urgence en passant par la crise d’asthme ou l’eczéma – n’y aurait-il pas des réactions moins bruyantes mais tout aussi pernicieuses ? évoluant à bas bruit dans les cellules et l’organisme.

Je laisse la question ouverte : espérant que des personnes plus compétentes ajouteront leur grain de sel.

Autre source d’inquiétude : des recherches auraient démontré par ailleurs que les suspensions huile dans l’eau – utilisées vraisemblablement en cosmétologie – ont été suspectées d’induire des anticorps contre le lupus – maladie grave – chez les souris indemnes de maladies auto-immunes…

Qui peut le plus peut le moins : ne peut-on supposer qu’une telle substance est capable de provoquer – elle ne doit sans doute pas être la seule en cause ! – la plupart des maladies auto-immunes, dont le syndrome de Guillain-Barré…

Or, les recherches en immunologie ont fait de fantastiques progrès depuis l’époque encore balbutiante où je me suis intéressée aux “systèmes Anti-HLA” - le terme m’est revenu cette nuit du diable vauvert ! - par le biais d’un article de la Médecine praticienne – beaucoup de pub mais des articles intéressants et certains de haute tenue – que j’avais lu pendant mon hospitalisation à Loches…

Sans doute apporté à Chambourg-sur-Indre parmi mes “devoirs de vacances” qui furent bienvenus car le temps fut détestable pendant tout le mois de mai 1978 et hormis de grandes ballades à pied dans la campagne environnante nous passâmes beaucoup de temps au coin de l’âtre…

Toujours est-il qu’en étudiant à fond cet article – beaucoup d’éléments que je ne connaissais point – j’eus l’intuition que l’immunologie était la voie d’avenir qui donnerait sans doute la clef d’un grand nombre de maladies graves – on parlait alors de “maladies de système” ce qui voulait surtout dire qu’on n’y connaissait pas grand chose sur leurs mécanismes d’apparition mais qu’elles avaient des répercussions graves sur l’ensemble de l’organisme et qu’on ne savait guère les traiter, sinon de manière très palliative.

Je pensais bien évidemment à un certain nombre de cas que j’avais pu rencontrer à l’hôpital ou plus rarement en tant qu’infirmière dans une usine, et ce que j’avais pu lire dans la littérature médicale. Je n’ai pas le souvenir que l’on eût abordé ces questions pendant mes études d’infirmière, sinon je m’en souviendrais. Il me semblait bien évident qu’en relevaient la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, celle de Besnier-Boeck-Schaunmann – une sarkoïdose heureusement bénigne – et bien évidemment le lupus érythémateux autant que la polyarthrite chronique évolutive et la périartérite noueuse.

La liste actuelle des maladies auto-immunes ou supposées telles est aujourd’hui impressionnante. Je l’ai parcourue sur Wikipedia … Je bois du petit lait quand je lis dans l’introduction que si l’on n’en connaît pas exactement l’origine, seraient fortement suspectées «Les nombreuses substances chimiques artificielles introduites depuis 50 ans dans l’environnement -conservateurs, émulsifiants, stabilisateurs alimentaires, pesticides, particules volatiles polluantes…». Cela fait tellement d’années que je m’insurge contre leur utilisation massive ! que j’ai toujours considérée comme un danger majeur pour la santé publique.

Pour en revenir au squalène, l’OMS ne craint pas d’affirmer que «leur utilisation dans les vaccins ne ferait courir aucun risque significatif (…) même si une surveillance est nécessaire dans certaines tranches d’âge et en fonction de la concentration, de la dose et des voies d’administration, entre autres facteurs»… La ceinture et les bretelles ! ou l’art d’affirmer tout et son contraire pour faire avaler la pilule ou plutôt le vaccin.

Ce qui devrait l’interdire bien évidemment pour la vaccination des bébés, des enfants et des femmes enceintes. Ce fut d’ailleurs le cas récent d’une fausse-couche deux jours après une vaccination contre la grippe H1N1 dont j’ai parlé ailleurs qui me mit sur la piste du squalène.

Enfin, un autre “adjuvant” dangereux est souvent utilisé dans la préparation du vaccin contre la grippe H1N1 et il a de quoi faire se dresser les cheveux sur la tête !

En effet, au moins un des vaccins contre la grippe contiendrait du “Thimérosal” qui est un conservateur dont le but n’est pas du tout thérapeutique : il est censé diminuer les coûts de stockage ! Or, il contient du mercure dont la toxicité pour l’organisme et tout particulièrement le système nerveux a largement été démontrée. Au point qu’il est aujourd’hui – théori-quement - interdit. Et les pouvoirs publics laissent faire sans aucun contrôle.

Peut-être cela ne dira-t-il rien à la plupart d’entre vous mais sans avoir le temps ni le courage de faire des recherches j’ai le souvenir qu’il avait été mis en cause dans les années 60 ? au sujet de la “maladie de Mina-mata” au Japon. De nombreux enfants de pêcheurs de la région du même nom, nés avec de très lourds handicaps psychomoteurs. Tout cela à cause de l’utilisation du mercure pour tuer les poissons.

J’ai encore dans les yeux les images - parues alors dans la presse - de ces enfants amorphes et l’infinie détresse des mères les tenant dans leurs bras. Vous ne voudriez tout de même pas que je ne sois pas en colère quand j’apprends que ces infects margoulins risquent de reproduire pareille catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ? Ils sont à gerber !


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