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Coma, pas d'inquiétude, on vous découpe en morceaux...

Publié le 24 novembre 2009 par Philippejandrok

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La loi du 15 juin 2008 autorise, comme vous le savez peut-être, le prélèvement des organes sur le vivant déclaré en mort clinique, or, d’après les récentes études du Docteur Steven Laureys de l’Université de lièges, il est parfaitement infondé et faux, d’envisager qu’un mort clinique n’a plus de conscience.

Un corps considéré comme un légume est bel et bien habité par un cerveau qui n'est pas mort.

Ce postulat majoritairement accepté par les médecins aujourd'hui, les autorise à démembrer les futurs « cadavres encore chauds » et à se servir de leurs organes pour les donner à des vivants. Nous avons là une banque d’organes en libre service.

Imaginez un instant, un membre de votre famille, votre enfant peut-être, plongé dans le coma suite à un accident, prisonnier de son corps immobile, qui ne répond plus et son cerveau, sa conscience qui entend, qui enregistre et qui comprend que l’on se sert de son corps pour en faire des pièces détachées ? Imaginez l'horreur.

Bien sûr, en lisant cet article, vous vous interrogez et vous pensez même que je dis n’importe quoi, or, le journal allemand Der Spiegel du 21 novembre 2009, a publié un article sur Monsieur Rom Houben, un belge tombé dans le coma en 1983, et dans un état parfaitement végétatif.

Cet homme a été considéré comme un « légume » par la médecine et pourtant, son cerveau était, et est toujours en activité. Rom Houben n’a jamais perdu conscience. L’équipe du Docteur Steven Laureys après avoir pratiqué de nombreux électro-encéphalogrammes a constaté non seulement l’activité neuronale, mais s’est mis en quête d’une solution à trouver pour faire communiquer ce patient. Ainsi, grâce à un système informatique, le patient a pu s’exprimer :


- « Pendant tout ce temps, je rêvais d'une vie meilleure. La frustration est un mot trop faible pour décrire ce que je ressentais" "Je n'oublierai jamais le jour où on a identifié mon problème. Cela a été comme une seconde naissance", "Je veux lire, parler avec mes amis via l'ordinateur et profiter de ma vie maintenant que les gens savent que je ne suis pas mort. »

 Docteur Steven Laureys insiste néanmoins sur le fait que plus de 4 patients sur 10, considérés par la médecine en état végétatif, "sont diagnostiqués de manière erronée comme étant en état végétatif" (article publié dans la revue BMC Neurology)

 Ainsi, nul n’a oublié ce merveilleux film troublant de vérité « Johnny s'en va-t-en guerre » (Johnny Got His Gun) d’après un roman de Dalton Trumbo 1939, réalisé par l’auteur en 1971.

L’histoire d’un jeune homme qui part à la guerre en 14/18 et qui se trouve gravement blessé dans un hôpital. Il a perdu, ses jambes, ses bras et une partie de la mâchoire, l’usage de l’ouïe, ne pouvant absolument pas s’exprimer et pourtant, l’esprit de ce tronc est animé de conscience. Grâce à la formidable intelligence d’une infirmière, tous deux parviennent a établir un code de communication, un dialogue en morse. Elle tapote sur sa poitrine, il répond en soulevant la tête par à coups, mais les médecins refusent d’accepter cette réalité.

Nous sommes dans le même cas de figure aujourd’hui, 70 ans plus tard, sauf que maintenant, vos, que dis-je, nos organes sont monnayables à millions par les hôpitaux pour pratiquer des transplantations dès que l’on considère que vous êtes dans un état végétatif.

Cela concerne tous les Français vivants sur le territoire, vous êtes, nous sommes tous susceptibles un jour d’être victime de cette loi. Que faire ?

Vous désinscrire sur les fichiers officiels en déclarant que vous refusez que l’on prélève vos organes ou ceux de vos enfants, or, la loi telle qu’elle est faite, ne vous autorise pas à choisir pour vos enfants, ils doivent avoir 13 ans pour décider pour eux-mêmes, ainsi, vos enfants ne vous appartiennent pas, ils appartiennent à la communauté scientifique si elle en fait la demande, elle a, grace à un panel de lois votées par les députés que vous avez, par votre participation au scrutin, mis en place, tout le pouvoir de vie et de mort sur vous et vos enfants.

Ah ! Nous vivons une époque formidable.


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