La première demande de commission d’enquête sur les sondages élyséens ayant été rejetée sous la pression du Château, les députés socialistes reviennent à la charge avec une nouvelle demande.
La première fois la demande avait été rejetée parce qu’elle constituerait, selon la droite, une atteinte à la séparation des pouvoirs. Curieuse conception du contrôle parlementaire de la part de la droite, les députés pourraient tout contrôler sauf le Président. Une vision bien utile lorsque l’on sait que le budget « sondage » de l’Elysée est un gros poste et cache quelques arrangements avec instituts, journaux et conseillers amis.
En effet, épinglé par la Cour des Comptes, l’Elysée avait dû dépêcher le directeur de Cabinet de Sarkozy pour expliquer comment des sondages tels que « le climat politique en Ile-de-France » pouvaient se justifier ? Sachant que celui-ci avait été commandé pour savoir qui de Pécresse ou de Karoutchi devait mener la liste UMP aux régionales et s’était retrouvé peu de temps après dans le Figaro.
La nouvelle commission d’enquête réclamée par les parlementaires socialistes concerner quant à elle toutes les dépenses en matière de sondage du gouvernement. Vaste chantier lorsque l’on sait qu’à Matignon on est incapable de fournir le budget communication (et donc des sondages) de l’ensemble des Ministères.
A charge pour la Commission de faire la lumière sur ces « coups de sonde » biens obscurs qui souvent augurent de biens vilans coups de “triques politiques”, décisions sarkozystes au grès des humeurs sondagières qui ne font rien avancer la plupart du temps…
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