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One man, deux oreilles : Land of the freaks – Freak kitchen

Publié le 01 décembre 2009 par Philuke

Bon, mais qu’est ce qui nous arrive, Freak Kitchen et moi ??

Après bien des années de parfaite harmonie entre mes oreilles et leur métal/funk/pop/jazz/cartoon, je comptais sur chacun de leur nouvel album pour me faire oublier mon quotidien fait de kilomètres d’autoroutes avec leurs morceaux potaches aux paroles décalées mais souvent insidieuses qui aborde par la face cachée le fascisme, la maladie, la mort ou les boys band !!
Donc en gros, une joyeuse fanfare métal moins futile qu’il n’y parait au premier abord.

One man, deux oreilles : Land of the freaks – Freak kitchen

Et paf, voici « Land of the freaks », 7ème album du trio scandinave, et je ne sais pas ce qui s’est passé… Déjà, dès la pochette, on sent qu’on va moins rigoler cette fois.(pour écouter l’album, c’est en bas via le lecteur Deezer…)

Les chevelus ont grandi, ils sont tous les trois papas aujourd’hui, peut-être ont ils vu le film de Nicolas Hulot ?

Je ne sais pas, mais tout me semble plus sombre cette fois, les propos sont moins enjolivés me semble-t-il (NDLR : à vérifier en relisant les paroles plus attentivement, des fois que je dise des conneries).

Au niveau musical, la mixture est là aussi un peu différente, la voix prend plus place, les riffs sont moins tranchants (oui, enfin, bon, c’est pas non plus André Rieu, ok ?). Les expériences jazzy oriental de Mattias, le guitariste, se font sentir, surtout sur l’incompréhensible  » Teargas  Jazz ».

Attendez, n’allez pas croire que l’album ne me plait pas, même si je n’y retrouve pas forcément la folie d’un « Freak Kitchen » ou d’un ‘Move », mais j’ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans celui ci (oui, j’ai grossi !!). Et je m’aperçois en le réécoutant au casque maintenant que ce n’est pas un album de voiture, qu’on peut écouter distraitement à 160 km/h, en répondant à ses mails, vérifiant son planning, et en réglant son GPS.
Non il lui faut sans doute un peu plus d’attention.

Et là, on découvre encore quelques riffs plutôt crus comme celui de « God save the spleen » qui ouvre l’album, pas original, mais qui a le mérite de préparer les oreilles en les nettoyant de fond en comble. Ou encore celui de « Honey, you’re a nazi », dont il faut vraiment que j’étudie les paroles.

Dans les morceaux les plus calmes, « Ok » a malgré tout une montée en adrénaline sur un refrain qui me fait penser aux Foo Fighters par les voix. « The only way » voit Mattias partager le chant avec Chris le bassiste dont j’aime beaucoup le timbre.

Il reste des morceaux d’apparence plus futiles, dont le super dansant « Hip Hip Hoorah » qui est quasi DavidGuettesque, et « Sick » un peu dans la même veine dance floor.

Dans les morceaux les moins intéressants, pour moi, « Murder groupie » trop violent (oui, je suis une petite nature), et le « Clean it up » final, bon, mais classique.

Donc, en résumé, un album qui n’est peut-être pas le meilleur du groupe, qui n’est certainement pas celui par lequel commencer la découverte de ces artistes, mais un bon album pour peu qu’on prenne le temps de s’assoir pour l’écouter

Bon, maintenant, y’a plus qu’à voir tout ça sur scène, et pour les bordelais, ce sera le 14 février, alors comme je le disais récemment :

One man, deux oreilles : Land of the freaks – Freak kitchen


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