Pour finir cette journée riche en collections, le créateur japonais nous repose l’esprit avec un style rigoureux et classique, pour une femme androgyne asexuée et avant-gardiste.
Yohji Yamamoto s’emporte dans un show black & white fait de costumes noirs et d’arabesques blancs. Un look masculin-féminin à la chemise XXL et aux lunettes de soleil sombre pour une femme fatale et zen. Célèbre pour ses coupes asymétries et gracieuses, les vestes sont coupées, décalées avec des revers inégaux pour créer des ondulations de rides sur le côté. Elles sont portées avec des pantalons étroits ou des jupes longues et pleines. Les robes couleur ivoire n’échappent pas à la règle… Yohji Yamamoto rassemble des échantillons irrégulièrement formés de tissus blancs et crèmes pour les faire retomber légèrement loin du corps.
La jeune mariée, typiquement le dernier regard du défilé, est agrémentée d’un grand chapeau de paille et d’une jupe ample et arrondie. Cette fois-ci, le traditionnel « finish » a été suivi par quatre modèles portant chacune une variation différente d’un manteau naval douillet.
Yohji Yamamoto signe une collection intemporelle, transcendant le temps et les cultures, il atténue les contradictions entre homme et femme à travers une esthétique intellectuelle.
Photo: Vogue, Yohji Yamamoto collection Prêt-à-Porter Paris Printemps-Eté 2008
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