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Méluche, je suis Vert… de rage. Et Rouge. De honte.

Publié le 05 décembre 2009 par Mister Gdec

Le Parti de Gauche organise ce week-end sa Convention Nationale, dans le 91, à Crosnes, précisément.

Je n’ai pas pu m’y rendre, à mon grand regret, à la fois pour des raisons personnelles et financières. Être militant, ça coûte… Surtout quand la plupart des réunions du national se font en région parisienne, et qu’on habite assez loin en province. Les transports et l’hébergement ne sont pas gratuits…

Si je tenais à y être, c’est tout simplement qu’au delà de l’esprit partisan, en indécrottable électron libre que je suis, j’aurais aimé poser une ptite question à Mélenchon quant à sa proposition à Cohn-Bendit, que tout le monde a si mal comprise, y compris moi.

Et ce n’est pas son affichage médiatique, dont je ne doute pas de la sincérité (si Martine Billard et certains membres d’Utopia ont choisi de nous rejoindre, ce n’est certainement pas pour rien, quoi qu’on en dise), qui me fera changer d’avis sur la ligne d’orientation du Parti de Gauche, et plus largement sur la conception fédératrice qui devrait être selon moi, celle du Front de gauche : une certaine conception de l’économie, constituant une véritable alternative au capitalisme et au libéralisme impulsé si uniformément par cette Europe là…

Et c’est pourquoi tant de militants se sont trouvés si embarrassés, voire révoltés par ce faux-pas de Mélenchon, quelles que soient ses explications absconses, son initiative n’allant pas dans la logique des positions précédentes dans lesquelles nous nous retrouvions, communistes, militants de la gauche alternative, ou de gauche unitaires, voire de certains militants du NPA.

Sans parler du manque de légitimité de celle-ci, n’ayant pas été soumise au vote des militants de base, qui se sont sentis trahis…

… Et qui, aujourd’hui, en paient le prix, fort, dans leur enracinement local, en tentant d’expliquer que ce que fait leur tête d’affiche n’augure en rien de ce qu’ils feront, eux, le jour du grand voyage…

Sans parler de l’ironie compréhensible des militants et sympathisants du PS, qui nous gratifient régulièrement depuis quelques jours, de la réponse de la bergère au berger… Comment, en effet, justifier l’adoption, au deuxième tour des régionales, de la même position schizophrène que celle du PCF depuis bien des années vis à vis du PS ?

ça fait mal, je l’avoue.

Mais que mes lecteurs se rassurent : je ne mangerai pas de ce pain là. Je sais contre quoi je lutte. Et ce que je combats, de toute mon âme, de toutes mes forces, et jusqu’à mon dernier souffle.


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