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Lorsqu’on achète un PC pour la première fois, on fait...

Publié le 26 octobre 2009 par Fabrice @poirpom
Lorsqu’on achète un PC pour la première fois, on fait...

Lorsqu’on achète un PC pour la première fois, on fait souvent la même chose: changer le fond d’écran et, avant de plomber la machine de virus, regarder ce que la bête a sous le capot.

La demie molle qui a peut-être suivi l’achat se transforme alors en petite rabougrie qui aimerait bien sortir de l’eau.

On a beau fouillé dans tous les dossiers, on tourne vite en rond. Le flipper nous amuse 10 minutes, le démineur agace, le solitaire rend triste et le lecteur multimédia ressemble à s’y méprendre à une chaîne hi-fi des années 80.

Plus il y a de boutons, mieux c’est.

Dans l’un des sacro-saints dossiers interdits, l’énigmatique System32 - qui contient d’ailleurs toutes ces gâteries -, il y a un fichier, tout aussi ennuyeux que les autres: sndrec32.exe.

C’est un logiciel essentiel à tout PC, même le plus pathétiquement foireux d’entre eux - et nombreux le sont: le magnétophone.

Comme tout magnétophone, il permet de faire deux choses essentiellement: enregistrer un son - sa propre voix par exemple; écouter un son enregistré, entre autres sa propre voix qui baragouine.

Allô? Allô? Un deux trois. Je teste le magnétophone de mon ordinateur.

Doux chant de l’ignorant qui caresse le Savoir du bout des doigts.

En cet instant, l’ordinateur a été branché il y a à peine deux heures - comptez six heures si les mises à jour de Windows XP ont été faites dans l’intervalle.

En cet instant, l’utilisateur final n’a pas encore eu le temps d’atrophier son disque dur de musique téléchargée illégalement. Les seuls sons qu’il a à sa disposition, outre sa propre voix qu’il n’enregistre peut-être pas, sont les sons dits “système”.

Chimes, ding, chord, sound.

Les petits tintements agaçants que l’ordinateur se fait une joie froide et calculée d’émettre à chaque manipulation - hasardeuse ou non - dudit utilisateur final.

Le 4 avril 2004, Clown Staples met en ligne une animation Flash: Winnoise.

Et les tintements agaçants devinrent une rythmique entraînante.


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