Ho, ho, ho

Hier, je suis allée dans le garage, une petite souris à mes talons...
Je lui avais dit que ce n'était pas la peine qu'elle sorte avec moi mais je savais aussi que j'aurais pu l'attacher, elle aurait quand même trouvé le moyen de me suivre parce que ce que j'allais chercher, c'est encore mieux que tous les trésors de la caverne d'Ali-Baba !
Oui, ma petite souris n'en pouvait plus d'impatience et d'excitation et il fallait qu'elle voit de ses yeux vus le convoyage des deux immenses cartons rouges à la couleur un peu passée !

Alors, nous sommes parties chercher les cartons plein de magie et de souvenirs enchantés des décorations de Noël !!!

C'est une tradition que j'avais instaurée du temps de mon mariage avec Monsieur Ex parce que Monsieur Ex ne supportait pas qu'on "tue" un sapin chaque année. Il me faisait le syndrome d'Idéfix...

Donc, j'avais capitulé, la mort dans l'âme, et abandonné mon sacro-saint sapin qui sent bon et perd ses aiguilles, pour un artificiel (et même si je passe ma vie à le parfumer de parfum de Noël pour essayer de compenser, c'est vraiment pas pareil !).
Mais, du coup, j'ai négocié âprement !
D'abord, je voulais un super beau de chez super beau de faux sapin et, ensuite, puisque c'était ça, le sapin et les déco seraient en place de la Saint-Nicolas à l'Epiphanie...

Alors, je sens qu'il y a des petits malins qui vont me dire que rien ne m'empêche, maintenant que Monsieur Ex n'est plus dans la maison, de revenir à mon bon vrai sapin...
Oui mais...
Monsieur Ex, en partant, avait semé les graines de son syndrome dans un terrain ô combien fertile : P'tite Louloute !
A qui il a tellement répété qu'on tuait un arbre qui mourait, ensuite, seul et abandonné à côté d'une vulgaire poubelle parce qu'on ne l'aimait plus (et je n'exagère même pas tant que ça !) que P'tite Louloute a hurlé le jour où j'ai émis l'hypothèse d'acheter un vrai sapin qui sent bon et qui perd ses aiguilles...
Donc, je continue à vaporiser mon faux sapin consciencieusement !

Donc, hier, nous étions le jour de la Saint-Nicolas, P'tite Louloute était avec moi et nous avons, donc, ouvert nos cartons à merveilles que nous avons admirées de nos yeux émerveillés.
Il n'était plus question de maman et de petite fille, nous avions toutes les deux 7 ans !!!

Nous avons d'abord déballé les disques de chants de Noël pour accompagner notre journée parce qu'on ne peut pas décorer une maison sans l'ambiance de la Pastorale des Santons de Provence et des chants plus ou moins traditionnels (je pense que certains du disque du journal d'Abricot d'il y a 4 ou 5 ans ne sont pas vraiment homologués par le comité international des chants de Noël mais on les as tellement écoutés qu'on ne peut plus s'en passer, même celle du régime du Père Noël !)...

Le sapin, la crèche puis la maison...
Les vieilles décorations un peu cabossées de mon enfance, les nouvelles rutilantes de l'année...
Toutes les joies vécues, toutes celles qui s'annoncent...

C'est la magie de Noël !!!

Et puis, autre petit moment de magie, P'tite Louloute a perdu une dent hier matin et, donc, la question restée en suspens en juin s'est retrouvée évoquée...
Et, bien entendu, sans surprise, le dernier mythe est tombé puisque à la réflexion de savoir si la Petite Souris travaillerait un dimanche, la réponse a fusé : "La Petite Souris, c'est comme les Cloches et le Père Noël, ce sont les parents... Dis, tu m'as préparé une jolie surprise, maman ?"
N'empêche que la magie opère encore un peu car, hier soir, il a fallu mettre un petit morceau de fromage à côté de la boîte à dents... au cas où "elle" aurait faim...

Ah, euh, bon, ben, d'accord...

A bientôt !

La Papote

Posté par La Papote à 08:20