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Alouette, je te plumerai de Harper Lee ou Ne tirez pas sur l' oiseau moqueur

Par Mango

Alouette, je te plumerai de Harper Lee ou Ne tirez pas sur l' oiseau moqueur
Alouette, je te plumerai de Harper Lee ou Ne tirez pas sur l' oiseau moqueurAlouette, je te plumerai de Harper Lee ou Ne tirez pas sur l' oiseau moqueur
Dans les années trente, aux Etats-Unis,  dans une petite ville d’Alabama, Scout est une petite fille malicieuse et intelligente de huit ans qui vit avec Jem, 10 ans, son frère aîné et son père,, l’avocat Atticus Finch, veuf,  homme intègre et affectueux , respecté de tous. Elle raconte sa vie en famille, avec la servante noire Calpurnia qu’elle adore et ses premiers jours d’école où elle s’ennuie car elle sait déjà lire. On connaît ses amis, ses jeux  préférés,  ses étonnements devant le monde tel qu’il se révèle peu à peu. Son monde,  c’est uniquement son quartier, les quelques  maisons avec les habitants dont elle connaît par cœur les habitudes, celle de la vieille femme méchante qui les gronde toujours, celle de leur adorable voisine, Mme Atkinson,  qui adore les fleurs de son jardin et qui leur confectionne des gâteaux. Surtout les enfants se font peur avec la grande maison d’en face aux habitants si mystérieux dont l’un, Boo Radley,  ne sort jamais et qui devient leur croquemitaine !  Ils font de grands détours pour ne pas passer devant cette demeure. Ils se lancent des paris fous pour aller ne serait-ce que mettre un pied sous la grille. C’est leur  maison hantée, à eux,  grâce à laquelle leur imagination vagabonde  entre le  songe et la réalité !
Et la réalité les rattrape très vite lorsque leur père est commis d’office pour défendre un jeune Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche ! La ville entière se ligue contre lui qui prend cette tâche très à cœur. Toute la seconde partie du roman tourne autour de ce procès mais l’essentiel est  que les enfants grandissent à cette occasion et apprennent à mieux comprendre leur père et les valeurs d’humanisme qu’il tient par-dessus tout à leur inculquer.
La fin est sublime,  délicieuse, attendrissante !  J’ai rarement été séduite à ce point par la fin d’un roman
«Atticus avait raison. Il avait dit un jour qu’on ne connaissait vraiment un homme que lorsqu’on s’était mis dans sa peau. Il m’avait suffi de monter sur le perron des Radley. »
J’ai tardé à me rendre compte que ce livre avait deux titres différents en français, selon les éditions et les traducteurs !  J’ai lu celui des éditions Julliard, traduit en 1989, et je ne trouvais absolument rien à son sujet sur la toile, même pas la photo de la couverture  Bizarre !
Je n’ai compris qu’en lisant la biographie de l’auteur, dont c’est le livre unique, écrit en 1960, avec Truman Capote à ses côtés qui écrivait, lui, sur un quadruple meurtre ce qui deviendra « De sang froid » (In Cold Blood)
 Harper Lee est née en 1926, en Alabama et son père était avocat comme celui de son roman si bien qu’on a pu croire longtemps qu’elle avait en fait écrit une sorte d’autobiographie, ce qu’elle a toujours démenti. Par la suite, elle écrira quelques articles dans Vogue, puis disparut dans le silence. On espère seulement découvrir d’autres romans d’elle après sa mort mais elle laisse planer le doute ! Ce livre, vendu à 30 millions d’exemplaires,  a obtenu le prix Pulitzer en 1961. Il est devenu un classique de la littérature américaine très étudié dans les lycées  des Etats-Unis.
Il est tout simplement magnifique ! C’est un grand coup de cœur!


En ont parlé déjà:  Ys, qui présente aussi le film qui en a été tiré, Papillon, qui en fait un grand coup de cœur, Hérisson 08, qui a aimé,  deliregirl1, qui a été déçue ainsi que Belle de Nuit, qui n'a pas aimé la fin et a trouvé que le livre ne semblait pas fini, Tamara qui l'a trouvé magnfique, Sylire a trouvé que c'était plus qu'une belle histoire, enfin Hervé qui l'a trouvé Excellent! Kali qui compare Atticus à un sage philosophe romain, et c'est vrai qu'avec ce nom-là...et peut-être d'autres avis encore que je n'ai pas su voir...
Alouette, je te plumerai de Harper Lee ou Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (autre titre)
Titre original : To Kill a Mockingbird
(Julliard, 404 pages,1960/1989) Traduit de l’anglais par Isabelle Stoïanov

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