Magazine Humeur

Quand papa aide ses fistons

Publié le 09 décembre 2009 par Angelita

Cela faisait un petit moment que je pensais à ce post. Mais Manu a parlé des fils de et en quelque sorte m’a coupé l’herbe sous les pieds. Je vais m’attaquer aux fils de celui dont on ne doit pas prononcer le nom parce que l’on en a marre. Référence cinématographique certes mais notre vie politique est un cinéma, pas d’auteur, à la limite du vulgaire.

Après l’affaire de l’EPAD où le cadet de celui dont on ne doit pas prononcer le nom s’est brusquement retiré face à l’immense vague de protestation plus la pétition, on va parler de l’aîné. Mais on ne parlera pas du petit dernier qui risque de créer des surprises plus tard à moins que la maman veille comme il faut, ce qui m’étonnerait un tant soit peu. Après avoir goûté aux ors de la République, la maman voudra-t-elle revenir dans quelques années pour bénéficier des largesses du fiston ?

Pour en revenir au cadet qui doit être bientôt papa, qui a fait très peu d’études à l’heure qu’il est, il aspire à une grande carrière politique mais l’ombre de son père plane toujours. Car ce dernier tire les ficelles, le conseille, le lance dans les affaires, le monde politique pour faire d’un département un département à la famille qui gouverne la France. Mais le père a fait pas mal d’erreurs et continue. Le fils qui doit prendre lui-même ses décisions ne doit pas se laisser mener par le bout du nez et faire comme il l’entend sans tenir compte des avertissements mal venus du papa. C’est comme cela qu’on grandit, il me semble. En se cassant la figure de temps en temps. Je pense toutefois que nous entendrons parler du cadet dans les prochaines années, lorsque le papa sera trop vieux pour faire quoi que ce soit,  et je dois dire malheureusement.

Mais la fonction présidentielle permet tout et n’importe quoi pour aider sa famille et surtout ses enfants. L’aîné est comme vous le savez producteur de rap. Il avait déposé un dossier pour un projet musical mais l’aide  (de 80 000 €) lui a été refusée. Comme on ne refuse rien à celui dont on ne doit pas prononcer le nom, un de ses conseillers est intervenu pour que l’aide soit accordée et devenant ainsi une affaire personnelle, sinon une affaire d’état. Bien entendu, les informations ont été démenties. Mais on a appris que l’année prochaine, l’aide sera finalement versée puisque le dossier deviendrait prioritaire, même si la SCPP n’accorde d’aides qu’à ses membres, dont l’aîné n’est pas membre.

Donc, voilà où nous mène le pouvoir. Personnellement, ma famille n’en a jamais eu et moi non plus d’ailleurs. Mon père a bien voulu, une fois, m’aider pour que je trouve du travail. Mais j’ai toujours refusé son aide, voulant me débrouiller par mes propres moyens. Mon homme aussi a voulu m’aider lorsque nous sommes arrivés sur Marseille car un an et demi de recherches infructueuses d’emploi, ça mine, je peux vous le dire. Mais je me suis débrouillée aussi. Je pars toujours dans l’optique qu’un coup de pouce peut être utile, certes, mais il ne faut pas décevoir la personne qui a donné ce coup de pouce en matière de travail, car si cela ne fonctionne pas, elle peut être gênée au point de vue de son travail.

Autre exemple flagrant, ma fille n’a pas besoin de papa et maman pour se trouver un stage. A 14 ans, elle a tout fait toute seule. Donc, elle est bien fille de … mais dans le bon sens.


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