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Et le boulet de la semaine est...

Publié le 11 décembre 2009 par Zejournal @zejournal

EERBEEK - Un Néerlandais, qui a passé des décennies à collectionner des pilules d'ecstasy de toutes les couleurs et les formes, a prévenu la police qu'il s'était fait dérober ses comprimés, dont certains pourraient être empoisonnés, selon lui.

D'après la police, cet homme de 46 ans a décidé de signaler le vol malgré le caractère illégal de sa collection car il s'inquiétait de ce qui pourrait arriver si quelqu'un devait avaler l'un des comprimés dangereux.

On ignorait dans l'immédiat pourquoi une quarantaine de pilules rouges et blanches sur les quelque 2.400 de sa collection seraient empoisonnées mais la police a dit craindre que la drogue ne soit mortelle en cas d'ingestion.

"C'est vraiment la principale raison qui l'a conduit à la police", a expliqué une porte-parole de la police néerlandaise Esther Naber, ajoutant que le quadragénaire "sais qu'il ne récupérera jamais sa collection". Elle a ajouté que les enquêteurs ne doutaient pas a priori de son témoignage. "Pourquoi quelqu'un irait-il inventer une histoire pareille"?

D'après un communiqué de la police, l'homme avait amassé les comprimés pendant 20 ans et les avaient soigneusement rangé dans des classeurs de numismate. Ces classeurs auraient été emportés lors d'un cambriolage mercredi à son domicile d'Eerbeek, à 90km à l'est d'Amsterdam. La valeur sur le marché des comprimés atteindrait environ 11.000 euros.

Selon le quotidien "De Volkskrant" de jeudi le collectionneur assure n'être ni un revendeur ni un consommateur de drogue. "J'ai déjà essayé, mais ça ne m'a pas plus", explique-t-il dans le quotidien. "Ma passion pour la collection vient de la diversité des couleurs, des formes et des logos imprimés sur les comprimés".

La justice et les forces de l'ordre n'ont pas encore décidé s'il y avait lieu d'inculper le collectionneur. "Compte tenu de la disparition des comprimés, il n'y a pas d'éléments pour le moment pour étayer un chef de possession" de stupéfiants, a expliqué Esther Naber.

Source : AP


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