Magazine Journal intime

Flash-back: Ma 2ème blonde (2001)

Par Dateurenserie

Avril 2001

Depuis déjà 6 mois que j’acquiers de l’expérience avec les femmes. J’y prends goût petit à petit. On se rend vite compte qu’il n’y a rien de sorcier à flirter un peu et d’atteindre nos buts. J’ai déjà embrassé 4 filles dans la moitié d’une année. Je suis un vrai tombeur. Mais je suis puceau encore. J’attends la bonne. « La Bonne« , j’en rit un peu aujourd’hui. Enfin bref…

J’ai commencé a chatté avec une fille sur MIrc. Bo-t15. Beauté. Quinze comme dans son âge. J’ai 18 ans, ce n’est pas si mal! Elle habite dans ma ville, c’est déjà un gros plus car je n’ai pas encore de voiture et il y a trop de neige pour sortir mon vélo. Elle fume, mais ça ne me fait rien. En fait, je ne sais pas ce que ça fait d’embrasser une fumeuse. J’imagine que ce n’est pas si pire.

Un soir, ou plutôt une nuit on décide que c’est l’heure de se voir. Je suis jeune, je suis tenace, j’ai marché une heure pour me rendre à l’endroit du rendez-vous. Tempête de neige en prime. Mais la neige c’est romantique, non? Je suis arrivé à notre lieu de rendez-vous. Personne. J’ai attendu une heure sans jamais voir ma Bo-t15. Sans cellulaire, sans argent, sans rien, je suis revenu chez moi. Dans la tempête toujours. Beaucoup moins romantique sur le chemin du retour. Elle a eu un empêchement et comme les SMS n’existaient pas en 2001…

Elle m’a refait le coup une autre fois, mais beaucoup moins loin. J’étais là, à nouveau à attendre. Je suis reparti. Elle m’a dit par après m’avoir vu tourner les talons. Elle croyait que j’avais été déçu. Je l’ai cru. La troisième fut la bonne.

Il faisait beau cette journée-là. On a marché. Quand on est jeune et qu’on n’a pas d’argent, on marche. On s’en contente et on l’apprécie. Par la suite, elle m’a invité chez elle. Il y avait personne.

Dans sa chambre, elle a verrouillé la porte. Au cas. On s’est étendu dans son lit. Et on s’est embrassé toute l’après midi. Toute la soirée aussi. S’embrasser, c’est gratuit. C’est bon. Le temps passe vite. Déjà 20 heures, je dois partir.

Comme une fille de 15 ans, elle m’a dit je t’aime.

Et comme un gars sans expérience de 18 ans, je lui ai dit moi aussi.

D.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dateurenserie 578 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte