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Bon ou mauvais point par Olivennes

Publié le 13 décembre 2009 par Jmichel
« la laïcité, c'est-à-dire la possibilité de concilier l'unicité de la République et le particularisme de telle ou telle communauté »

C’est la définition de la laïcité par Denis Olivennes. Les journalistes du Nouvel Obs devraient se cotiser pour lui offrir un livre sur l’histoire de la laïcité en France, dans la collection "Pour les nuls" par exemple, si ça existe : il mélange un peu tout.
Il y a des livres comme "La Philosophie expliquée à ma fille", "Les religions expliquées à ma fille", "Le racisme expliqué à ma fille", mais je n’ai pas trouvé "La laïcité expliquée à ma fille". Par contre le livre de Régis Debray, "La République expliquée à ma fille" serait peut-être pas mal, ou "La laïcité expliquée à M. Sarkozy... et à ceux qui écrivent ses discours".
Dans l’attente d’être initié à la laïcité, dans le même édito du 10 décembre 2009,
"Opération identité",
le patron SFA (Sarko-Franchouillard-Américanisé) distribue bons et mauvais points : un bon point à Jean-Louis Borloo, un mauvais point à Eric Besson.
Sa conclusion,
« Voilà une ouverture dont ON se serait bien passé ! »
(la mise en évidence du on est de l’auteur de cet article) montre à nouveau et s’il en était encore besoin, que Denis Olivennes roule pour Sarkozy.
Et pourtant Olivennes devrait être reconnaissant envers Besson qui remplit la mission confiée par Sarkozy avec zèle, talent et sans états d’âme. Donc mieux que Brice Hortefeux qui y mettait moins de zèle du fait justement de ses états d’âmes. Meilleur mercenaire que Brice Hortefeux, un vrai professionnel,
«C'est là qu'on mesure la qualité de la formation qu'on acquiert rue de Solférino», observe, presque dépité, un sénateur UMP
(extrait du dossier du Nouvel Obs du 10 décembre 2009).
Un collaborateur intelligent, brillant et compétent comme Besson, Charles de Gaulle en avait un qui était préfet de police de Paris de 1958 à 1967, un ambitieux comme Besson, ayant fricoter avec les socialos comme Besson. Mais les circonstances ne sont plus les mêmes : de Gaulle était un souchien alors que Sarkozy est un « petit Français de sang mêlé » (selon sa propre expression, source Nouvel Obs).
Donc une répartition des tâches assumée par Besson :
le populaire pour Sarkozy,
le populisme pour Besson.
Sinon dire que Besson est un traître au PS me semble être une erreur, je pense plutôt que c’était une taupe au PS. C’est ce qui apparaît à l’examen de sa carrière en 3 images (page 16 du Nouvel Obs du 10 décembre 2009) :
1998 : collaborateur de Jean-Marie Messier, lui-même ancien proche collaborateur d'Édouard Balladur, mentor de Sarkozy,
2005 : secrétaire national du PS,
2008 : ministre de Sarkozy.
Alors, déjà agent spécial de Sarkozy quand il était au PS ? Dans le fond n’a-t-il pas profité de l’enseignement de Lionel Jospin, lui-même formé par l’OCI et envoyé en mission spéciale par cette organisation ?
Mais Besson a quand même un côté sympa, le même que Dominique Strauss-Kahn : il ne résiste pas à une belle fille (même immigrée, mais il est bien placé dans ce cas pour lui fournir de bons et vrais papiers), et Stéphane Guillon les a épinglés tous les deux sur le sujet.
Eric Besson, tout un dossier dans le Nouvel Obs du 10 décembre 2009, dont :
"L'inquiétant M. Besson"
Et sur ce blog, par le tag : Besson
Et pour Denis, tous les articles par le tag : Olivennes

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