Les Esquermois malades au XVIIIème siècle

Il y a des Lillois très riches dans l'industrie linière , les filteries, les tissages de coton, la draperie, l'industrie du bâtiment ou la fabrication de l'huile.
A cause de la concurrence et du chômage, beaucoup de pauvres se réfugient le long des remparts, dans les courées, les caves, les greniers.
Et surtout, on trouve bien des maladies chez les pauvres sous-alimentés.
Peste en 1720 et 1738, typhus en1772, rougeoles, fièvres typhoïdes en raison des eaux polluées.
On essaie d'obtenir la guérison en allant au pélerinage de N.D de Loos, de N.D.d'Esquermes, de Ste Marguerite à Fâches ou de St Sébastien à Annappes.
Nombreuses sont les croyances populaires.
Ainsi les eaux qui sortaient du Prieuré de Fives ne gelaient jamais. On les appelait "chaudes rivières" et on les disait efficaces contre les ophtalmies.
Les eaux lilloises contenant du carbonate de chaux étaient réputées pour favoriser la digestion. Une source à la Citadelle était recommandée, pour son oxyde de fer, aux malades souffrant de chlorose.
Crédules nous étions, crédules nous sommes encore...