Le gros rouge qui tache voulu par notre Grandiose Grandeur déborde !

Le gros rouge qui tache tant voulu par notre Lider Minimo a commençé à être largement déversé avec délectation par les petits soldats aux ordres, Nadine Morano, Eric Besson, André Valentin, Brice Hortefeux, Guillaume Raoult ou dernièrement Frederic Lefebvre qui critique les jeunes afghans qui manquent à leur devoir en fuyant leur pays au lieu d'en assurer la défense...
Le tout sur fond de débat pourri sur l’identité nationale.
Les médias qualifient gentiment toutes ces saloperies poisseuses de droite de "dérapages"...
Faisons un rêve (ou un cauchemar, c'est selon...)
Et si ces prétendus "dérapages" étaient plus contrôlés qu'on ne le croit !
Et si on imaginait qu'il puisse y avoir un rapport avec les élections régionales !
On sait que même si elle reste la première force politique, l’UMP n'a pas de réserves de voix pour le second tour.
On sait que le PS gardera probablement ses 20 régions, et qu'elle ambitionne même de conquérir les deux détenues par la droite.
On assiste à une remontée du Front national qui affaiblit l'UMP.
À ce propos, avez-vous remarqué que les sondages (un tous les deux jours sur le bureau du Président selon le Parisien) ne sortent plus dans la presse : ils sont sans doute tellement mauvais que l'Elysée rechigne à les voir publiés.
Connaissant les vieilles ficelles de notre Divin Souverain on peut raisonnablement penser que dans son esprit un bon coup de flip national (immigration, Islam, sans-papiers, insécurité...) peut redonner un bon coup de boost à l’UMP en créant la peur clivante si efficace en temps d'élections pour récupérer les voix du côté du FN.
Ce fut exactement sa tactique électorale en 2007 et nous assistons sans doute aujourd’hui à un remake de cette arnaque.
Et comment réagit l'opposition à cette offensive perverse ?
Elle tombe à pieds joints dans le panneau et rend de facto un fier service à l'UMP en sur-réagissant à chacun des propos tenus par les provocateurs délégués de droite.
Ne comprenant pas que polémiquer sur l'identité nationale permet de passer sous silence la situation sociale.
Ne voyant pas cela donne une nouvelle occasion à Sarkozy de montrer qu'à la différence d'une gauche qui ne se soucierait que des sans papiers et des banlieues, la majorité partage les inquiétudes du vrai peuple, spécialement celles des beaufs qui vivent au-delà des banlieues dans les zones où le Front cartonne.
Et, bien entendu tombant comme à chaque fois dans le piège de l'insécurité et l'immigration.
C'est dans les plus vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, disait-on dans le temps.
The Lynx