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Ciné Review # 14 : City Island

Par Soupaloignon

Ciné Review # 14 : City Island

La famille Rizzo habite une petite ville des environs de New York, à la fois pittoresque et endormie. Mais les Rizzo ne correspondent pas à cette image idyllique et, comme dans toutes les familles ou presque, ils tentent de sauver les apparences en cachant leurs petits secrets. Jusqu’au jour où il leur faudra affronter la réalité… (AlloCiné)

Les films indépendants ont cette tendance à avoir toujours le même type d’affiche, si bien qu’on ne sait pas trop sur quoi on va tomber. Du coup, on se retrouve à lire le résumé et on a une chance sur deux de se retrouver avec une histoire de famille atypique.

C’est avec cet esprit bien en tête que j’ai débuté ce film. Et autant le dire d’emblée, je l’ai beaucoup apprécié. Pourtant, il n’a rien de spécial. Comme dit plus haut, on retrouve la comédie familliale classique. Pourtant, le traitement et le thème sont assez spéciaux. Si le manque de communication est un thème plus qu’éculée dans les films, celui du mensonge l’est un peu moins. Pas le petit mensonge où il est question d’adultère mais celui dont on a honte de parler, de peur que l’on se moque de nous et que l’on ne nous encourage pas à suivre une voie qui semble être la notre. Et lorsque le passé rattrape les ambitions à venir, cela donne un film rempli d’humour. De plus, si toute la famille (ou presque) y va de son secret, plus ou moins gros, pitoyable ou pas, les situations deviennent cocasses.

C’est là qu’on retrouve Vince Rizzo, agent pénitentiaire. Après avoir repéré parmi les nouveaux prisonniers, Tony, le fils qu’il a abandonné à sa naissance, il décide d’en obtenir la tutelle et de le ramener avec lui.

On y découvre alors toute une galerie de personnage. Vince et sa femme Joyce se disputent pour  des histoires sans importances. De plus, le mari invente des parties de poker pour cacher ses cours de comédie. Mais c’est sans compter sur Joyce qui se doute du mensonge mais en s’imaginant que cela cache une aventure.

Le couple possède deux enfants. Vinnie l’ado qui fantasme sur un certain type de fille, principalement sa voisine qui est une star d’un site web et qui adore provoquer des conflits entre les membres de sa famille. Vivian, l’aînée, a perdu sa bourse universitaire et utilise son corps pour pouvoir payer sa prochaine rentrée. Du coup, on est à se demander si ce n’est pas le fils incarcéré qui est le plus équilibrée.

Et c’est l’accumulation de  tous ces secrets, ainsi que de petits dait divers, couplée à une absence de communication qui transforme ce film une bonne comédie.  Les rebondissements et les malentendus rendent la famille encore plus farfelue qu’elle ne semble l’être et le point principal, cela s’accorde totalement dans l’histoire sans jamais faire de surenchère et en évitant un l’habituel coup de mou du milieu. Si la fin est évidente, elle ne tombe pas dans le classique avec une tonne d’émotion et en restant dans le ton de la comédie.

Si tous les acteurs s’en tirent très bien, avec une Julianna Marguiles plus belle qu’à son habitude, l’atout principal reste Andy Garcia. Il est évident qu’il soit au-dessus du lot mais comme cela fait un petit moment que je ne l’avais pas vu dans un premier rôle, j’en apprécie encore plus sa performance. Et notamment sur une scène d’audition qui est l’une des plus drôles que j’ai pu voir cette année.

Ciné Review # 14 : City Island


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