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Reflexion sur l'homme

Publié le 24 décembre 2009 par Mayoka
Quand j’ouvre une page sur Word je ne sais jamais ce que je vais y déposer ; quelques mots qui finiront à la poubelle ou alors tout un questionnement sur moi-même et ma vie. Des pensées éparses sorties toutes droit de mon cerveau j’en aurai des tonnes, quitte à me répéter, tourner en rond, mais rien que le fait de les lâcher sur cette feuille virtuelle que je peux effacer d’un claquement de doigts me soulage et m’aide à reprendre la vie sans court-circuit.
  Aujourd’hui je ne sais pas pourquoi j’ai ouvert cette feuille. J’avais une idée mais je l’ai oublié, comme bien trop souvent en ce moment. Ma tête est un gruyère tout comme ma vie. Mon monde, que je tente de laisser en état s’écroule sans que je n’y puisse rien. Et pourtant il me semble que petit à petit je reprends le contrôle sur mon corps, mais le court du temps continu de m’échapper. Qu’y faire ? Je ne le comprends pas, il est la à me narguer comme si je n’étais que son jouet. « Tic. Tac. Tic. Tac. » me dit-il de ce son entêtant qui fait que j’ai parfois l’impression d’avoir une horloge dans ma tête. En venir à pouvoir - à certain moment - dire l’heure qu’il est sans n’avoir de montre, horloge ou tout objet qui pourrait l’indiquer c’est avoir le temps dans sa tête.
  Tique-Taque, quel drôle de bête quand même ! Comme une araignée qui s’insinue à votre insu dans vos vêtements, celle-ci à pénétré dans ma vie au moment où j’avais surtout envie de l’oublier. Toujours la à me rappeler que les mois passe et que je stagne. Me montrer que ma vie n’est qu’une roue qui reviens toujours à un moment donné à son point de départ dans sa circonférence…mais une roue à t’elle un point de départ et un final, une roue n’est-elle pas l’infini, comme le 8 horizontal ?
  La vie tout comme la roue n’a pas de fin, la vie n’est qu’une longue multitude de point de départ et d’arrivé, comme le simple fait d’aller d’une porte à l’autre de son appart. Mais la mienne n’a que des points de départ inachevé, des milieux sans accroche qui semble avoir échoué dans le temps comme on jette une bouteille à la mer. Celle-ci sera-t-elle pêché un jour ? Découverte par un enfant à la recherche du trésor des pirates ? Ma bouteille à la mer c’est mon avenir que je tente de repêcher avant qu’il ne soit trop tard. Mon trésor c’est mes rêves que je tente de sauvegarder d’une société de rapace. Je ne suis finalement qu’une éternelle enfant qui croit toujours au prince charmant (sur son cheval blanc) et qui rêve d’une vie sans tache dans un beau château de givre. Je ne suis qu’une sombre idiote aux pensées égarées dans un monde sans libre arbitre qui cherche à tout prix à vous rallier à sa cause.
  Mais quelle cause ? Celle de la sauvegarde de la planète ou celle de la sauvegarde de l’homme au détriment de son lieu de vie ? L’homme de part son égoïsme a oublié d’en revenir aux valeurs fondamentales de son existence pour un appât du gain qui le mènera sur le long terme à une perte qu’il n’a même pas envisagé. De cette volonté de « bien » faire pour son espèce, l’homme devient aveugle des signaux qui lui sont donné par la nature.
  A quoi bon se battre contre un réchauffement climatique qui ne sera jamais ? A quoi bon chercher des alternatives qui finalement ne font que faire grandir l’égo de l’homme dans sa volonté à trouver des solutions à ce qui n’en a pas. On ne nous a pas donné la science infuse, on ne nous à pas donné la connaissance totale d’un univers que nous ne respectons pas. A quoi servirai de suivre les traces du passé ? A quoi servirai de recommencer le monde une nouvelle fois ? Si les dinosaures ont disparu de la planète, l’être humain le peut aussi, nous ne sommes en fin de compte que les dinosaures d’un futur qui sera contrôlé par d’autre que nous. Notre existence est tellement récente, notre savoir tellement faible, mais notre pouvoir lui n’a de limite que celle que l’homme voudra bien lui donner, c'est-à-dire aucune !

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