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Les dix commandements de la bonne bloggueuse

Par Anaïs Valente

Un an que je bloggue.  Un an que, jour après jour, je vous ponds des petits billets, parfois des plus gros, parfois des super longs et chiants et tout et tout.  Parfois je ris, parfois je râle, parfois je délire, parfois je me lamente.  Jamais je ne m’oblige à écrire.  Je m’oblige plutôt à fermer mon envie d’écrire lorsque je ferme le PC, ce qui est difficile, croyez-le.  Alors je note sur des feuilles volantes, sur des petits papiers, d’une écriture de mouche, illisible.  Et j’y pense, la nuit, et le matin j’ouvre le PC pour vite retranscrire.  Ça doit être une maladie, je le crains.
Un an.  Heure du bilan.  Heure des commandements.
Car connaissez-vous les commandements de la bonne bloggueuse ?  Par « bonne », j’entends dévouée à la cause (quelle cause ? on s’en fiche), totalement honnête (la moindre omission sera passible de poursuites) et intègre (est-ce bien intégré ?).
J’y ai bien réfléchi, et les voici…
Ton véritable prénom tu avoueras (le pseudonyme, chère Anaïs, c’est antidémocratique)
Tes mensurations tu indiqueras (ton succès, chère Anaïs, sera inversement proportionnel à ton poids)
Ton animal domestique officiellement tu présenteras (rrrrrrraaaaah, mais est-ce un rrrrrat ?)
Aucune publicité jamais tu ne publieras (même si on te promet monts et merveilles, Anaïs, compris !)
Corrompue par les zeuros jamais tu ne seras (est-ce bien clair cette fois, Anaïs ?)
Aucune proposition indécente tu n’accepteras (même pas un chtit vibro tout beau, Anaïïïs)
Les critiques sans broncher tu accepteras (tu les mérites, sache-le une fois pour toutes, Anaïs)
Un billet par jour tu fourniras (bosse, esclaaaaave)
Si on te frappe sur la joue droite, la gauche tu tendras (et avec le sourire, siouplait Anaïs)
Les liens sur ton blog jamais sans avertissement tu ne supprimeras (vilaine fille)
 
Et voilà, je n’ai jamais été une bonne chrétienne, et je n’ai jamais été une bonne bloggueuse, car je n’ai pas respecté ces dix commandements… jamais.   Mais jamais je n’ai prétendu être une bloggueuse parfaite.  La perfection, ça m’ennuie.  Je suis comme je suis, comme j’ai toujours été, et comme je serai toujours.  A prendre ou à laisser, comme disait ce bon vieil Arthur avec ses insipides boîtes pleines de zeuros.  Si vous prenez, tant mieux, sinon, on va pas en faire un foin, d’autant que j’y suis un tantinet allergique... et la blogosphère est si grande que vous vous y perdrez facilement, et ne reviendrez plus jamais ici.  Jamais.  C’est le onzième commandement.

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