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littératures islandaises : coups de coeur !

Publié le 03 janvier 2010 par Pierrebrice

Einar Már Gudmundsson a écrit, en Islande, une dizaine de romans (en Islandais, forcément), tous très différents les uns des autres, mais aussi des poèmes, comme le fabuleux Homère à Reykjavik, traduit en Français par Éric Boury, qui traduit aussi de l’islandais au français les polars d’Arnaldur Indridason (éditions Métailié) : deux des romans d’Einar Már Gudmundsson, Les chevaliers de l’escalier rond (2007) et Le testament des gouttes de pluie (2008), ont (pour l’instant) été publiés en France par les éditions Gaïa, spécialistes de la littérature nordique (Gaïa publie également Leif Davidsen et Gunnar Staalesen, dont je ne rate aucun titre).

Un troisième, Les anges de l’univers, a été publié en 1998 par Flammarion : il est a priori introuvable, ou alors d’occasion, sur amazon.

Dans Les chevaliers de l’escalier rond, le comique côtoie en permanence le tragique, le drame dans lequel l’histoire, sans effets de manches, finit par sobrement sombrer. Einar Már Gudmundsson raconte son histoire en utilisant un style direct, qui tranche avec le rythme saccadé et enflammé de Le testament des gouttes de pluie, un style dépouillé, comme l’Islande : vous savez ce que l’on raconte sur l’Islande ? que doit faire celui qui est perdu dans la forêt islandaise ? se mettre debout pour s’orienter !

Éric Boury, sur son blog, parle très bien de ce roman, mieux que moi qui, j’en conviens, n’ai jamais été très doué pour cet exercice de critique littéraire.

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Le testament des gouttes de pluie est, toujours selon Éric Boury, “un OVNI littéraire venu d’Islande”, en clair : il ne ressemble à rien. C’est un roman formidable.

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J’ai eu le grand plaisir de rencontrer Einar Már Gudmundsson à Bordeaux, j’ai animé ses rencontres avec le public, dans des bibliothèques et des librairies de l’agglomération, lors de l’édition 2009 du festival Lettres en Nord.
Les littératures nordiques étaient à l’honneur : j’y ai rencontré aussi Kristín Marja Baldursdóttir, qui présentait son roman Karitas, sans titre, une épopée paysanne et populaire menée de main de maître, telle une saga.

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