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Iran : teheran se réveille contre son dictateur ahmadinejad

Publié le 28 décembre 2009 par Mj1729

IRAN : TEHERAN SE RÉVEILLE CONTRE SON DICTATEUR AHMADINEJAD

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LES PIRES AFFRONTEMENTS DE DIMANCHE EN IRAN, SOUTENONS MIRHOSSEIN MOUSSAVI, LES OPPOSANTS « VERT » DE LA DICTATURE D'AHMADINEJAD !

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L'IRAN VEUT TOURNER LA PAGE DE L'INTÉGRISME RELIGIEUX DANS LE MONDE CAR « LA LUMIÈRE DE LA JUSTICE D'UN PAYS SE TROUVE DANS LA RAISON ET LA SAGESSE DU PEUPLE QUI SE SOULÈVE »

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TEHERAN : L'Europe doit soutenir les simples manifestants réprimés d'Iran pour leurs valeurs idéologiques contraire au pouvoir religieux: ce sont précisément ces valeurs idéologiques qui divisent aujourd'hui, avant tout, les Iraniens : les uns s'identifiant à l'image d'un Iran fort, prôné par Ahmadinejad, qui se réfugie dans un discours fondamentaliste et belliqueux ; les autres se reconnaissant dans l'esprit d'un Iran plus démocratique, qui s'ouvre sur le monde.

Ce n'est pas encore l'heure de la seconde révolution iranienne mais elle est proche. Lequel des deux clans sera capable de l'emporter ? La question reste en suspens. «Les jours qui viennent seront décisifs» car ce qui se passe actuellement en Iran est capital pour la fin de la dictature de  Mahmoud Ahmadinejad, à force de rébellions successives par le peuple lui-même, ses instants de pouvoir sont comptés, un renversement du sommet de la République islamique serait grandement louable pour le peuple iranien épris de paix, de solidarité et de liberté mais en cas d'échec ce sera un régime encore plus rude et répressif...!

« Désobéissance civile, la contestation se généralise. Les Iraniens sont en train de se réveiller. Ils sont prêts à résister jusqu'au bout !»

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Les mouvements populaires iraniens sont décidés à agir jusqu'à la solution politique finale en Iran après plus de trente ans de répression religieuse (*), une lueur d'espoir pour le peuple iranien qui aspire à la démocratie, « un monde persan nouveau », ce qui remettrait la place de l'islam à sa juste valeur dans le monde depuis l'époque de l'âge d'or de la civilisation islamique, la fin du radicalisme intégriste, un combat de longue haleine mais possible, un véritable salut pour les musulmans modérés dans le monde et le retour à la paix et la construction progressiste entre l'orient et l'occident (la fin des tensions en Irak et de la guerre en Afghanistan,etc.).

La police de Téhéran a ouvert le feu sur les manifestants : La révolte des opposants réformateurs (symbolisée par la couleur verte) se met en place en une véritable émeute civile contre le pouvoir de la république islamique de trente année ; des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Téhéran mais aussi dans la ville sainte de Qom, à Shiraz (sud), Ispahan, Najafabad (centre), Babol (nord) et Mechhed (nord-est) ce dimanche jusque dans la soirée.

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L'opposition des réformateurs de Mirhossein Moussavi a profité de la fête chiite de l'Achoura (qui commémore le martyre, au VIIe siècle, d'un petit-fils du prophète Mahomet), ce week-end, pour déclencher de nouvelles manifestations contre le pouvoir religieux six mois après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad qui avait fait 70 morts civils.

De violents affrontements dans le centre de Téhéran ont été relatés par des sites internet proches des réformateurs (les autorités ont interdit aux médias étrangers de couvrir directement les manifestations antigouvernementales) entre les forces de sécurité de l'autorité iranienne et des partisans de l'opposition qui ont fait au moins huit morts  ce dimanche, dont le neveu du chef de l'opposition Mirhossein Moussavi.

La révolution du peuple iranien est bien engagée, le religieux devra céder du terrain...une bonne affaire pour la fin de l'islam européen fondamentaliste et le retour à la juste modération !

(*)Historiquement l'Iran n'est pas le même pays qu'il y a trois décennies. «En 1979, les Iraniens se battaient contre la tyrannie du chah, et son assujettissement à l'Amérique», ils rêvaient de valeurs républicaines, de justice sociale et de démocratie. Mais leurs espoirs furent confisqués par un seul groupe, celui des religieux. Aujourd'hui, les opposants demandent simplement que leurs droits humains soient respectés». À l'époque, l'Iran de l'ayatollah Khomeyni s'enferma dans une coquille islamique. Au milieu du nouveau drapeau iranien - vert, blanc, rouge - le mot «Allah» s'impose en lettres calligraphiques. Le culte du martyr pendant les huit années de conflit contre l'Irak soude le pays contre Saddam.

Au sortir de la guerre, l'heure est à la reconstruction. Le nouveau président conservateur Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, un des cerveaux de la révolution islamique, prône la libéralisation économique - une politique qui lui aurait permis, selon ses détracteurs, de se remplir les poches et d'augmenter sa richesse. À partir de 1997, nouveau look et nouvelle tendance. Son successeur, Mohammad Khatami, se lance dans toute une série de réformes qui vont du droit accordé aux jeunes couples de se tenir la main en public au dialogue des civilisations. Dans les rues, les foulards colorés fleurissent. Grâce à l'assouplissement de la censure, la presse ouvre le débat sur des sujets jusqu'ici tabous : les droits des femmes, le rapprochement avec l'Amérique, la démocratie islamique... Un référendum sur la Constitution est même envisagé.

L'ayatollah Ali Khamenei, le guide religieux - et numéro un du régime -, se serait-il senti mis en danger par cette nouvelle politique d'ouverture ? C'est la thèse de nombreux observateurs, qui cherchent à expliquer le virage à 180 degrés qui s'est produit avec la première élection d'Ahmadinejad, en 2005. Un virage néanmoins progressif, puisque le retour en force des ultras passa, d'abord, par les élections municipales de 2003, et les élections législatives de 2004. Avec Ahmadinejad, un ex-gardien de la révolution, au pouvoir, le traditionnel clivage entre conservateurs et réformateurs est révolu. Le cliché de «l'Iran des mollahs» n'a plus de raison d'être, une grande partie des religieux faisant désormais partie de l'opposition au régime de la République islamique d'Iran...



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