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La crise sous van rompuy- leterme : vous avez dit confiance !

Publié le 05 janvier 2010 par Mj1729

LA CRISE SOUS

VAN ROMPUY- LETERME :

VOUS AVEZ DIT CONFIANCE !

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D'après le Premier ministre Leterme redevenu subitement homme d'Etat du pays depuis le départ de Van Rompuy, son défi pour 2010 est de mieux gouverner avec une politique sur les dossiers socio-économiques mieux menée et recentrée sur les finances fédérales qui doivent se rassembler entre les Régions et les Communautés pour atteindre au plus vite l'équilibre budgétaire demandé par l'Europe pour 2015, le fameux programme de stabilité autant dire irréalisable car on devrait franchir les 100% du PIB en 2010; toutefois enfin une idée saine de retour à une Belgique en phase avec ses réalités et son unité économique nationale, mais avec un déficit  de l'Etat fédéral inquiétant qui affiche un trou de 4,3% du PIB (quasiment 4/5e du déficit national), alors que la sécurité sociale et les entités fédérées sont toutes deux à -0,8% , chiffres également négatifs!

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Pourtant, il y a de quoi en douter tellement tous les indicateurs sont mauvais au sud comme au nord du pays (la Belgique devrait afficher un déficit de 5,89% du PIB, soit pratiquement 20 milliards d'euros, sur l'exercice 2009 (pratiquement un endettement double de ce qui est permis au niveau européen à 3% du PIB acceptable), un déficit de l'Etat qui ne s'était plus vu depuis 1993, mais dans des circonstances d'avenir économique totalement différentes.

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« Le déficit public belge en 2009 est bien entendu lié à la crise et au manque de recettes fiscales (une chute des recettes trois fois plus lourde que celle du PIB. Cela aggrave considérablement le problème du financement de l'État fédéral: les dotations à la sécurité sociale et aux entités fédérées (qui engloutissaient déjà 57% des ressources en 2008) évoluent en effet avec le PIB et l'inflation bien plus qu'avec le rendement de l'impôt). »

Il est donc prématuré de parler de retrouver une quelconque confiance dans le gouvernement qui ne fait que relativiser cet endettement comme si l'heure dernière de la Belgique n'était qu'un moindre mal, malgré des réformes insuffisantes et surtout qui arrivent trop tard, la prochaine crise étant inévitable, un effondrement des finances du pays,  car un soutien économique aux entreprises sans relance supérieure aux normes actuelles ne peut que continuer à  mettre en danger l'assainissement des finances publiques qui plongent dans un déficit public colossal et irrécupérable dans le contexte de la mondialisation globale et de sa compétitivité.

Il s'agit du déficit le plus important depuis 1993 (-7,7%). Il s'explique par la crise économique, l'impact du plan de relance insignifiant (+/- 1%), la hausse des dépenses sociales et surtout, la contraction des recettes fiscales qui atteindraient 86 milliards en 2009, soit une baisse de 10% par rapport à l'année précédente (l'insuffisance de la lutte contre la fraude fiscale dans notre pays est à mettre en concordance).

Pour reprendre une expression chère au politologue français Emmanuel Todd, nous avons l'impression que le pouvoir des Etats est occupé par des idiots incapables de voir les réalités en face, l'économie est plus que compromise, c'est la fin du capitalisme, un système qui s'effondre et dont la crise mondiale semble non seulement insurmontable dans la manière dont elle est gérée mais la relance est plus qu'improbable parce que l'Europe a perdu sa crédibilité dans le monde face aux puissances émergeantes dont la Chine qui s'impose comme le nouveau leader mondial de l'économie, il faut bien comprendre que notre économie ne peut plus rien entre le coût de production à l'heure d'un euro dévolu à la Chine et celui des pays les plus industrialisés d'Europe comme la Belgique à 20 euros de l'heure, mais l'économie européenne est déjà devenue chinoise puisque délocalisée vers cette autre latitude géographique et d'emblée plus compétitive et sans l'impôt pour l'Etat !

L'adage est bien connu qu'il n'y aura pas de reprise économique sans un climat de confiance sur la stabilité économique retrouvée dont la pérennisation du modèle social européen se trouve en danger,

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le Président permanent Van Rompuy comme nouvelle figure de proue au Conseil européen a beau prendre à bras le corps, comme économiste, le thème de l'économie pour un premier congrès le 11 février prochain et le Premier ministre belge Yves Leterme (CD&V) de tenter de convaincre l'opinion belge sur le regain de confiance en notre gouvernement, leurs interventions n'iront au-delà d'effets d'annonces et de rassurer les populations, ils n'ont à vrai dire aucune solution aux problèmes, c'est tout le mal d'ailleurs d'une Europe en panne totalement sur le plan de nouvelles stratégies commerciales, elle ne fait qu'entretenir les erreurs du passé avec les même agences de notation coresponsable de la dernière crise, le maintien d'une économie ultralibérale avec la mise au ban des plus faibles et de l'austérité voulue sur le plan social, ceux qui vont payés doublement la crise, les travailleurs et les assistés socio-économiques dans une Europe en panne d'emploi ( 6 millions de chômeurs de plus depuis 2008).

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Inévitablement un plan global de désendettement ne peut que survenir prochainement pour sauver la ruine du pays avec des manipulations de l'index, des hausses des taxes et des coupes dans les budgets sociaux, finalement c'est ce que la Belgique a pris l'habitude d'imposer à ses citoyens contribuables, de relever toute taxation pour continuellement rétablir son incapacité à gérer les finances du moment que « pas touche »  aux dépenses de la grandeur et décadence de nos idylles politiques à la traîne et sans capacité de changement faute d'idées d'adaptation à toute situation de difficultés qui nous échoient dans pratiquement tous les dossiers porteurs d'avenir pour notre société.

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