Blogging is not Geeking : suite et fin

Revenons à nos précédents moutons, ou devrais-je dire, mon coup de gueule de la nuit dernière. J’y parlais des préjugés concernant la blogosphère (et plus axé sur moi, bah oui c’est mon blog, à quoi ça servirait si j’y parle pas de moi aussi ? -_-).

Il subsiste dans la population un certain point de vue qualifiant en général les personnes adeptes du web 2.0 en général (comprenez réseaux sociaux, « live » web soit le net en live, le web collaboratif, etc …) en tant que « geek ». Je pense qu’il est bon d’en faire un petit cours avec mes pauvres capacités professorales.

On trouve sur Wikipédia ceci :

Le terme geek est un anglicisme désignant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis. Il s’emploie entre autres dans le domaine de l’informatique ainsi que dans celui de la science-fiction. Cependant, un amalgame est souvent fait à mauvais escient entre les personnes passionnés de hautes technologies (les technophiles) et les geeks en général.

Même dans cette définition il est expliqué le soucis de société actuel et du mauvais emploi du mot geek. Je ne suis pas passionné par les hautes technologies, je les aime bien, mais je n’achète aucun magazine dans ce domaine et lis très peu de blog en ce sens (hormis Presse Citron de temps en temps quand je m’ennuie). Le mot geek est donc mot assez extrême à associer plus au no-lifisme qu’à un amateur du web.

Après cette très brève étude je passe la parole à moi. Je peux conclure que cet attribut collé à mon dos ne m’affecte pas : j’ai tout de même écrit sur un espace publique et à la vue de tous. De plus, à en croire mes outils statistiques (sans avoir fait non plus de régression multiple), le fait de parler librement, comme j’en ai envie, de gueuler ma ramener un sacré paquet de visites et de commentaires hors du blog plutôt sympathiques. Finalement c’est cela que recherche tous, créer des réactions.(NB : Le pouvoir appartiendra à celui qui fera réagir)

Quoi qu’on puisse faire, on ne pourra pas faire grand chose contre les préjugés, mais que gueuler un coup fait extrêmement du bien (et évite un génocide de mouches) ou le prende avec humour (cf sketch de Gad Elmaleh : « la place des clichés »). Je voudrais rajouter que hormis l’effet de mode concernant Twitter, il s’agit quand même d’un outil d’information incroyable. Je ne suis pas influent (avec mes 66 followers) mais avec 160 personnes dont je suis leurs tweets, la dose d’information journalière est impressionnante.

Ces deux parties de « Blogging is not Geeking » ont été sponsorisés par ma cafetière, Twitter, Facebook, LastFm et Skype. Quoi geek ? Mais non … Il y en a tant que vous ne connaissez pas

NB : Je ne sais pas si en fait, on peut appeler cela des conclusions très recherchées