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"EARTHLINGS" ( 2005 ) de Shaun Monson

Par Charlyh

Nouvel An, nouvelle décennie, nouvelles résolutions obliges.
Parfois.
Et avant de faire un choix définitif ou non sur ma propre poursuite personnelle de consommation carnivore, je ne saurai trop me conseiller d’affronter les cruautés que notre espèce est encore et toujours capable de faire subir aux autres espèces animales. Et quoi de mieux pour cela que de regarder jusqu’au bout ce film :

« EARTHLINGS » ( 2005 ) de Shaun Monson

Entré discrètement dans l’industrie du cinéma en participant à la fois comme acteur et réalisateur ( bien que non crédité ) à l’inédit « BAD ACTORS » en 2000, le jeune réalisateur ( et scénariste ) du documentaire TV « Holy War, Un-Holy Victory » en 2001 va surtout se faire connaître dans le milieu et parmi la critique professionnelle du cinéma avec le documentaire que je vous propose ce soir : « EARTHLINGS » en 2005.

Ecrit et réalisé par Shaun Monson, ce documentaire connu aussi sous le sous-titre français de « LES TERRIENS » a nécessité cinq années de travail et d’investigations au jeune homme engagé dans la cause animale.
Usant de caméras cachées et des montages d’archives pour illustrer ses propos, Shaun Monson n’hésite pas à utiliser parfois certains raccourcis qui pourront paraitre choquants aux yeux de certain(e)s pour dénoncer les traitements inhumains que notre espèce fait subir aux animaux aux noms de notre survie alimentaire, notre habillement, la recherche et pseudo recherche scientifique mais aussi notre divertissement.
Et s’il est vrai que comparer les camps de la mort nazis et ces abattoirs est l’un de ces raccourcis de la narration qui peut choquer et déranger un certain auditoire, on ne pourra nier que ces actes d’une cruauté sans précédent pour la survie de notre propre espèce humaine animale en haut de cette chaine alimentaire destructrice ( le réalisateur et scénariste parlant de spécisme, terme péjoratif comparable et comparé au racisme et sexisme au début du documentaire ) – actes qu’on aimerait imaginer dépourvus de toute cruauté qu’en ce bon steak atterri dans notre assiette ou que cette bonne grosse saucisse juteuse compose avec ces deux morceaux de pains notre bon vieux hot-dog – restent largement assez évocateurs pour réveiller certaines consciences si ce n’est notre conscience.
Débuté en commençant par l’intérêt du réalisateur sur les animaux ( de compagnie ? ) de son voisinage ( Central Sud L.A., Long Beach et North Hollywood ), cette chronique de notre conduite face au monde voisin, de compagnie et parallèle animal se sera progressivement intéressé aux problématiques alimentaires ( les conditions d’élevage et d’abattage, par exemple, de vos futurs burgers ) et scientifiques ( ou pseudo scientifiques comme critiqué plus haut ). Shaun Monson accumulant petit à petit et sur cette longue durée de plus en plus de matériel et de contacts aux seins d’organismes de protection animale avant de monter son propre film critiquant tous nos profits au détriment de l’exploitation animale et d’en faire l’un des meilleurs si ce n’est le meilleur documentaire tourné sur ce sujet.

Récompensé plusieurs fois ( Meilleur film documentaire au festival de film d'Artivist en 2005, Meilleur film documentaire au festival international de film de Boston en 2005 et Meilleur film documentaire au festival de film de San Diego en 2005 ), ce documentaire de 95 minutes verra également son narrateur, l’acteur Joaquin Phoenix, récompensé  au festival de San Diego avec une récompensé humanitaire pour son travail sur ce film.
Porte-parole de l’association américaine de protection animale PETA (
People for the Ethical Treatment of Animals), pour qui il a posé dans de célèbres campagnes plutôt à poil qu’en fourrure, entre autres, l’interprète de Johnny Cash dans le biopic « WALK THE LINE » en 2005 reste aussi et surtout un acteur engagé et militant dans le végétalisme ( surement l’une des dérives positives de l’éducation hors-normes de ses parents hippies ) ou vegan pour reprendre l’anglicisme. Ce sera donc tout naturellement qu’il aura accepté d’enregistrer au fur et à mesure les commentaires du film et voir son visage associé à l’affiche du film.
La musique de Moby venant, parmi d’autres, compléter cette souffrance animale avouée par Shaun Monson et narrée par Joaquin Phoenix, l’artiste ayant cédé certains de ses titres quand il en aura composé d’autres exclusivement pour l’accompagnement sonore du film.
Maintenant que le documentaire vous a été présenté, il sera préférable de vous informer que les images qui suivent sont susceptibles d’heurter la sensibilité de certaines personnes, contenant des images de violence faites aux animaux et de souffrances animales, et que ce documentaire a parfois été interdit purement et simplement aux moins de seize ans.
Si jamais ce premier et gentil trailer avait attisé votre curiosité, je vous laisserai en votre âme et conscience cliquer sur le lien menant au film ( dans son intégralité et sous-titré en français, n’existant pas dans notre langue ).

A noter que ce film n'était que le prélude d'une trilogie, dont le suite devrait sortir cette année...


Le joli trailer


Le film

La courte fiche IMDB ( en français ) du film

Le site du film


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