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Réaction de Nicolas Sarkozy à la mort de Philippe Séguin

Publié le 07 janvier 2010 par Sylvainrakotoarison

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Réaction de Nicolas Sarkozy à la mort de Philippe Séguin
http://elysee.fr/documents/index.php?lang=fr&mode=view&cat_id=8&press_id=3238
Publié le 07-01-10 à 09:56  
 
  Hommage à M. Philippe Seguin  
 
 C’est avec une très grande tristesse et une très vive émotion que le Président de la République vient d’apprendre la disparition soudaine de Philippe Séguin.
Il tient à exprimer à sa famille sa sympathie la plus attristée et la part qu’il prend à son chagrin. Tous ceux qui l’ont connu et l’ont côtoyé, ses proches, ses amis, ses collaborateurs, garderont le souvenir d’un homme particulièrement attachant, d’un homme à l’intelligence rare, d’un homme au tempérament chaleureux et généreux, d’un homme entier et absolument passionné. Passionné par le sport et l’histoire politique dont il était l’un des plus fins connaisseurs. Passionné surtout par la France, sa République et son Etat, il a consacré toute sa vie, toute l’étendue de ses talents et la force exceptionnelle de ses convictions à la chose publique.
Son parcours hors du commun, depuis la Tunisie de son enfance jusqu’à nos plus hautes institutions, son admiration inconditionnelle pour les idées et l’action du Général de Gaulle, avaient fait naître en lui un dévouement de tous les instants, qui n’a jamais été pris en défaut, pour les valeurs de la République, pour son école, pour l’intérêt général et pour notre indépendance nationale.
En tant que député-maire d’Epinal, puis comme ministre des affaires sociales, il a agi en permanence selon ses convictions politiques et les valeurs auxquelles il était tant attaché, en s’efforçant de permettre à tous d’avoir accès au progrès, avec le souci constant de concilier sans jamais les opposer le progrès économique et la justice sociale, avec la préoccupation chevillée au corps d’une gestion rigoureuse des deniers publics. 
Philippe Séguin n’était pas homme à transiger avec ses convictions. Chacun a en mémoire son combat homérique lors de la campagne du référendum sur le Traité de Maastricht où il déploya ses remarquables capacités d’orateur pour défendre sa vision de la souveraineté du peuple français. 
Son élection à la Présidence de l’Assemblée nationale en 1995, sa désignation en 2004 quelques années plus tard comme Premier Président de la Cour des Comptes, ont achevé de faire de lui l’une des grandes figures et l’une des grandes voix de notre vie nationale. Elles nous manqueront.


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