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Google à l’amende

Publié le 30 décembre 2009 par Actualitesreferencement

Nous vous relations il y a peu une bataille entre Google et Microsoft au sujet de l’indexation d’articles de presse dans laquelle Microsoft aurait tenté un rapprochement avec le magnat de la presse mondiale, Ruppert Murdoch.

Si cela concernait les Etats Unis, un nouveau tournant vient peut-être agrémenter la chose.


En effet, Google vient d’être condamné par la justice française (Google a d’ailleurs décidé de faire appel de cette décision) à arrêter la numérisation d’ouvrages sans accord des éditeurs. A ce titre, Google a été condamnée à verser 300 000 euros de dommages et intérêts aux éditions La Martinière. Et cela pourrait faire jurisprudence.

Google n’a finalement pas tous les droits. Les éditeurs français se rangent aux cotés de Ruppert Murdoch afin de faire céder la firme de Mountain View (qui refuse toujours de partager ses revenus publicitaires avec les éditeurs).

« Les éditeurs ont besoin de Google, qui leur apporte de l’audience, autant que Google a besoin d’eux », estime Denis Bouchez, directeur du Syndicat de la presse quotidienne nationale. (Les Echos, 3 décembre 2009.). Les éditeurs français veulent donc peser dans la négociation avec Google.

La solution serait peut-être également de créer une plateforme Internet commune, comme ces quatre groupes de presse américains (Time Inc., Conde Nast, Hearst, Meredith).

La presse a pris du retard sur Internet. Longtemps réfractaire, celle-ci a finalement plongé dans le numérique pour faire face à l’érosion des ventes papier.

L’exemple du quotidien El Pais en Espagne, qui avait voulu rendre son site entièrement payant pour ne rendre aucun contenu accessible a permis à son concurrent El Mundo de lui prendre de nombreuses parts.

On le voit, la situation de la presse n’est pas simple : D’un côté, l’indexation des articles de Google leur fait perdre de l’argent (en 2009 , les prix des emplacements publicitaires sur les sites de presse n’ont cessé de s’effondrer) mais l’exemple de El Pais nous montre que faire sans, est également préjudiciable.

Espérons qu’un terrain d’entente pourra être trouvé d’ici peu.

Pour un traitement plus complet, l’article du Monde Diplomatique


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