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Le Met Office prévoyait un hiver doux pour la Grande-Bretagne...

Publié le 09 janvier 2010 par Francisrichard @francisrichard
Neige en Grande-BretagneChangement climatique , aka Skyfal (ici), a publié hier la traduction d'un article (ici) écrit par Richard North, dans le Daily Mail du 3 janvier 2010 (ici). Cet article est intéressant à plus d'un titre (la photo ci-contre provient d'ici).

En effet on apprend que le Met Office, l'organisme de météorologie britannique, dispose de gros moyens :

- 1500 personnes
- un budget de 170 millions de livres sterling, soit près de 280 millions de francs suisses
- un super-ordinateur qui effectue 1000 milliards de calculs par seconde

Sur ce super-ordinateur sont installés des modèles, qui sont utilisés pour faire des prévisions à court et à long terme. Or le Met Office, début septembre, prévoyait un hiver doux pour la Grande-Bretagne. En novembre il corrigeait un peu le tir : ce serait un hiver doux à 50% de chances.

Nous pouvons constater aujourd'hui combien ces prévisions coûteuses étaient pertinentes... et quels dégâts elles ont pu provoquer chez ceux qui y ont cru de bonne foi, tels que les agriculteurs, les autorités publiques ou les compagnies aériennes...

Richard North, avec un humour tout britannique, observe :

"Les modèles informatiques utilisés pour prévoir que nous allons cuire en 2030, 2050 ou même 2080, sont les mêmes que ceux utilisées pour produire les prévisions à plus court terme. Ce sont ces modèles qui nous ont dit en septembre que nous allions avoir un hiver doux."

De quoi être sceptique sur les prévisions à long terme auxquelles se livre le Met Office...
On apprend, de plus, par Richard North, quels sont les liens qui relient le Met Office au Climate Gate (voir mon article
Le "climate-gate" pourrait donner raison aux sceptiques du climat ), c'est-à-dire au CRU, le Centre de Recherche sur le Climat de l'Université d'East Anglia, et, donc, aux échanges de courriels, dans lesquels les grands pontes du moment, "scientifiques" du climat en même temps qu'adeptes de la religion du réchauffement climatique, révèlent leur vraie nature et leurs manigances.  
Richard North met en cause John Houghton, qui a été directeur général du Met Office de 1983 à 1991. Premier président scientifique du GIEC, le Groupement intergouvernemental d'experts sur le climat, après avoir assisté à la première Conférence mondiale sur l’évolution de l’atmosphère à Toronto en 1988, John Houghton a convaincu Madame Thatcher de créer, en 1990, le Hadley Center for Climate Prediction and Research, qui, fort d'une équipe de 200 personnes, est devenu "le temple de ce que d'aucuns considèrent comme la "religion" du changement climatique".
Quel rôle joue donc ce Hadley Center ?

"Son rôle crucial est  désormais bien connu car c'est ce centre, en collaboration avec l’Unité de recherche climatique (CRU) de l’Université d’East Anglia, qui produit l’un des ensembles de données les plus fiables utilisés pour suivre la température globale et nous raconter que la planète se réchauffe."
Richard North, impitoyable, nous explique pourquoi ces données sont "les plus fiables" :
"La complexité des calculs, et la part considérable de jugement humain pour choisir un nombre limité de données de température à utiliser à partir des milliers de stations météorologiques du monde entier, laisse le processus largement ouvert à l’erreur et aux préjugés. Ainsi, les résultats définitifs n’indiqueraient guère plus que l’opinion des scientifiques qui les produisent."
Il ajoute, pour bien enfoncer le clou :
"C’est là que la bonne foi et l’impartialité des scientifiques impliqués est si importante, et pourquoi le scandale du Warmergate [que j'ai appelé Climate Gate] a été jusqu’à présent si dommageable. Loin d’être d'impartiaux dépositaires de la vérité, certains scientifiques ont montré qu’ils ont des faiblesses, plus attentifs à préserver leur pré-carré plutôt que la science."
"Raison plus grande de douter de l'impartialité" du Met Office, selon Richard North :
"En 2006, il a recruté un nouveau président très controversé – Robert Napier. Décrit comme un « écologiste engagé » puis comme un « environnementaliste passionné », avant de prendre la direction du Met Office, Napier avait été pendant sept ans le directeur général du World Wildlife Fund-UK, l’un des groupes activistes les plus en vue dans les affaires de changement climatique.


Jusque-là, le WWF avait été principalement concerné par les questions de faune et de biodiversité. Il est largement admis que Napier y a ajouté le changement climatique durant son mandat, usant de sa position pour « tirer parti de la puissance et l’expérience de l’organisation tout entière », en changeant son orientation jusqu'à en faire la principale activité de l’organisation."
Dans ces conditions il n'est pas étonnant que les prévisions météorologiques ressemblent à de mauvaises prédictions et que Joe Bastardi, prévisionniste météo sur la chaîne de télévision américaine AccuWeather, cité par Richard North, ait pu annoncer, à peine quinze jours après la farce de Copenhague (voir mon article
ici), une tout autre prévision que celle du Met Office :
"Un froid tel qu'il n'a pas été vu depuis plus de 25 ans à cette échelle, va poser des problèmes aux zones grandes consommatrices d'énergie de l’hémisphère nord. Les 15 premiers jours de 2010 seront les plus froids depuis plus de 25 ans au-delà de 30 degrés de latitude nord."
Francis Richard



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