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Avatar

Par Chippily

Avatar

Ouh là là ! Mon premier vrai film en 3D ! Alors, mal de tête assuré ou au contraire totale immersion ???

L’histoire : Jake Sully, ex-marine, est envoyé sur la planète Pandora afin de s’immerger parmi la population locale, les Na’vi (des êtres bleus et immenses), et de les convaincre de quitter leur arbre-maison, afin de pouvoir faire main basse sur la puissante énergie fossile qui est sous leurs pieds…

On attendait depuis longtemps « Avatar », et sa promesse de révolutionner le cinéma actuel. Mais, quand on va le voir au cinéma en 3D, le premier choc n’est pas celui que l’on attendait : il s’agit du prix du billet. Tarif unique, et 2/3 euros de plus que d’habitude (et encore, il y a écrit « matin » sur le billet, ce qui laisse penser que le billet est encore plus cher l’après-midi…) ! Quoi ?! 3 euros de plus pour avoir des lunettes 3D en carton avec un côté bleu et un côté vert ?? Et bah non Chippily, on est plus dans l’âge de pierre ! Maintenant ce sont des « vraies » lunettes, avec une vraie monture, et un vrai design. Lunettes donc à conserver précieusement dans un endroit… que l’on oubliera pas de préférence (dans le tiroir du débarras, dans le tiroir du débarras, dans le tiroir du débarras… voilà, comme ça si je ne m’en souviens plus, je pourrai retourner sur cet article pour voir où je les ai mises).

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Il y a du peuple en ce dimanche matin, « Avatar » continuant de battre des records d’affluence (1 milliard de recettes actuellement. Et ça ne fait que commencer…). Vite, on se dépêche pour avoir une place tip top, et nous voici dans la salle en train d’essayer les fameuses lunettes. Amis ayant besoin de lunettes de vue, j’espère que vous avez de longs nez ! Car, avec deux lunettes devant les yeux (je vous dis pas le poids au début… heureusement, on s’habitue par la suite), il ne me reste quasi aucun morceau de peau à l’air libre sur le nez. Les lumières s’éteignent et les bandes-annonces commencent. Moment où le spectateur devra mettre ces lunettes 3D, les remettre, les enlever, les remettre… Bon, c’est quand qu’il commence le film ?!?

Ah ! La verdure de la planète Pandora apparaît enfin ! Et l’exercice optique peut commencer. Je ne vais pas vous mentir, le début est…incommodant. On ne sait pas où regarder pour avoir une bonne vision des choses, les scènes d’action trop rapides brûlent les rétines, on écarquille les yeux pour mieux voir, et puis, punaise ! ça pèse une tonne toutes ces lunettes… Heureusement, peu à peu, les yeux s’habituent. Et là, c’est l’enchantement. Des paysages superbes, des carlingues d’hélicoptères super réalistes, un effet de vertige quand le personnage se penche vers le vide saisissant… Le décor est soigné, les images de faune et de flore magnifiques, et les Na’vi (dont l’avatar que prendra Jake Sully) super bien foutus.

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Mais attention ! Comme mal-formulera un garçon à la fin : « Pff ! C’était même pas en 3D ! Je veux dire, y’avait même pas des trucs qui venaient vers toi ! ». Et oui, mon bonhomme, on est plus dans la pub Haribo du début où l’on lance une dizaine de bonbons vers vous (ou comment avoir l’air très stupide en ouvrant la bouche pour en choper un). Ici on joue surtout sur la profondeur de champ et c’est assez bluffant.

Vous allez me dire que je ne parle que des effets techniques, et pas du tout de l’histoire. En effet, elle, ne révolutionne rien. Mais rien du tout. Il s’agit tout simplement d’une resucée high-tech de Pocahontas, lui empruntant ses figures types (la belle sauvage, le colonisateur venant sympathiser avec l’autochtone) et même certaines situations (le frère haïssant les colonisateurs etc.), le tout avec une poignée de stéréotypes (Michelle Rodriguez toujours dans le rôle de la femme guerrière, les méchants très méchants…). Bien sûr, on y ajoute beaucoup de science fiction, des animaux (moi aussi je veux piloter un dragon !), d’autres personnages… Mais le parcours initiatique du héros est toujours là, comme les méchants humains, et la Mère Nature adorée par les Indiens…pardon, les Na’vi. Légère déception donc de ce côté là, bien qu’on suive avec bonne humeur l’histoire qui défile à toute allure.

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« Avatar » est donc à prendre simplement comme une expérience nouvelle et très agréable, qui vous fera regretter l’écran désespérément l’écran plat de votre téléviseur. Je reste donc assez conciliante avec l’histoire, qui sert tout de même bien cette épopée incroyable avec le désormais sempiternel (mais malheureusement indispensable) message écolo. Et qui ne rêverait pas d’être un Na’vi ? (« Pourquoi je suis pas bleue comme les Na’vi ? » « T’as un gros nez comme eux, c’est déjà ça… »).

P.S : Par contre, la marque des lunettes 3D, je l’ai eu encore plusieurs heures… Et j’étais la seule de ma bande à l’avoir encore. Ne me demandez pas comment j’ai fait.


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