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Hommage solennel à Philippe Séguin ce lundi aux Invalides

Publié le 11 janvier 2010 par 509
Hommage solennel à Philippe Séguin ce lundi aux Invalides
Hommage solennel à Philippe Séguin ce lundi aux Invalides
Les obsèques de Philippe Séguin, mort jeudi, ont débuté lundi à 15H00 aux Invalides, en présence de très nombreuses personnalités politiques de gauche et de droite et du président Nicolas Sarkozy qui devait prononcer l'éloge funèbre.
Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse Carla, a retracé dans son éloge funèbre le destin de cet homme "aux exceptionnelles qualités" : sa naissance à Tunis et la perte à un an de son père, sa riche carrière "au service de l'Etat", de la mairie d'Epinal au "perchoir" de l'Assemblée nationale jusqu'à la présidence de la Cour des Comptes.
"Tu as aimé la France avec passion. Si tu l'as tant aimée, c'est parce qu'elle était à tes yeux le seul bien de ceux qui n'ont rien", a dit le chef de l'Etat avec émotion, lui rendant "l'hommage solennel de la Nation".
S'adressant à "Philippe" et usant du tutoiement, le discours de Nicolas Sarkozy contrastait avec la très grande solennité de la cérémonie retransmise à la télévision et digne d'un ancien chef d'Etat.
"Tu aimais passionnément le sport, mais tu prenais grand soin de ne jamais en faire", s'est même permis le président, à propos de ce fan de foot brutalement décédé jeudi à 66 ans.
"L'Etat, la Nation, la République, tu en fis le coeur de ton engagement politique. Sa raison d'être. Ces mots, tu ne les as pas seulement réhabilités. Tu les as incarnés", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides, de très nombreuses personnalités politiques de droite et de gauche s'étaient réunies, au premier rang desquelles les anciens présidents Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac assis côte à côte, image rare pour ces frères ennemis de la politique.
Le Premier ministre François Fillon, visiblement affecté par la disparition de celui qui fut son mentor, était présent ainsi que la quasi-totalité de son gouvernement, dont la plupart des membres ont communié.
Etaient également arrivés par un froid glacial et sous un ciel bas, les anciens locataires de Matignon Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin.
Absence notable : Edouard Balladur, auquel Philippe Séguin avait préféré Jacques Chirac pour la présidentielle de 1995, retenu par un rendez-vous selon son secrétariat.
La gauche était venue en nombre, comme la Première secrétaire du PS Martine Aubry et le maire de Paris Bertrand Delanoë. Le MoDem était représenté par François Bayrou et Marielle de Sarnez.
De nombreux parlementaires, anciens ou en fonction, assistaient à la cérémonie, dont les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer.
Le cercueil recouvert du drapeau tricolore avait été porté dans l'église par des Gardes républicains et placé à côté de son imposante robe noire de magistrat et de la Grand croix de l'ordre national du Mérite posés à même le sol.
Les quatre enfants de l'ancien ministre, et sa deuxième épouse, mère de sa deuxième fille, ont chacun lu un texte, la voix parfois brisée par les larmes, en souvenir de leur "papa".
La cérémonie religieuse a été suivie d'un hommage militaire dans la cour d'honneur des Invalides, sous un portrait en noir et blanc de Philippe Séguin sourire en coin. Après la marche funèbre de Chopin accompagnant la sortie du cercueil et une minute de silence, le Choeur de l'Armée française a entonné la Marseillaise.
Philippe Séguin sera inhumé mercredi après-midi à Bagnols-en-Forêt (Var) où sa famille s'était installée après la Tunisie.
QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE!
Ou douvan nou dèyè paske n pa isiba pou fè matyè saleYon gwo AYIBOBO pou ou men m zanmi m ki vizite lakou sa pou pwan nouvèl zanmi lakay ak lòt bò dlo.

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