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Playoffs NFL Wild card

Publié le 13 janvier 2010 par Vinz

Bonjour à tous ! Tous les compteurs ont été remit à zéro ! Les bilans de la saison ne signifient plus rien et, en dehors d’offrir l’avantage du terrain, ne garantissent pas la victoire. Voici ce qu’il s’est passé lors de ce tour de Wild card dont le dernier match fut l’un des plus spectaculaire qu’il m’ait été permis de voire.

TAB PO+trophé final

Les matchs

Jets
Les fans espéraient que Cincinnati allait enfin mettre fin à 20 années de disette. 19 saisons sans victoire en playoffs ! Depuis la finale de conférence face aux Bills de Buffalo au mois de janvier 1989, les Bengals attendent. Et ce n’est pas cette année que les choses vont changer. La Faute à une équipe de New York qui a imposé son jeu et imprimé le rythme du match. Même si les Bengals ont marqué les 1ers, la défense des Jets a rapidement mis C. Palmer et son escouade sur le reculoir.   Le seul à tirer son épingle du jeu fut C. Benson auteur d’une solide prestation avec 169yds et 1 TD. C. OchoCinco étant parfaitement muselé par un D. Revis des grands jours, C. Palmer ne réussi jamais à trouver d’autres alternatives et nous sort un match médiocre (19/36 146yds, 1 TD, 1 Int).  Au cours du second quart temps, deux grosses actions de Shonn Green (TD sur une course de 39yds) et Dustin Keller (TD sur passe pour 45yds) permettent aux Jets de repasser devant. Au milieu du 3ème quart,  un FG manqué par va  coûter très cher aux Bengals. Sur le drive qui suit, les Jets alourdissent la marque sur un TD de 9yds de T. Jones. C. Benson redonnera bien l’espoir à Cincinnati en début de 4ème quart, mais les jets répondent du tac au tac et reprennent 10 points d’avance en inscrivant un FG de 20yds par J. Feely. La défense verrouille alors le match et plus rien ne sera marqué. M. Sanchez, sans être réellement décisif, n’a pas fait d’erreurs rendant même une fiche très honorable pour un 1er match de PO (12/15 182yds, 1 TD). La prochaine étape du périple des New Yorkais se trouve à San Diego où les Chargers sont prévenus qu’il ne faudra pas sous estimer cette équipe.

Eagles

Fin de série pour Dallas ! Depuis 1996, une éternité pour cette franchise au passé aussi glorieux, et 6 participations, les Cowboys n’avaient plus gouté au délice de la victoire en playoffs. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils y ont mis un terme avec la manière.  Les Eagles n’ont jamais existé ! Le jeu de course qui aurait dû offrir des alternatives à D. McNabb, a une nouvelle fois été aux abonnés absents avec seulement 13 ballons portés pour 56yds cumulés. Connaissant la faiblesse chronique de Philadelphie au sol, la défense Texane a concentré ses efforts sur les receveurs écartés de leurs adversaires.  Tout c’est joué dans le 2ème quart temps. T. Romo trouve John Phillips pour le premier TD du match. Les Eagles égalisent dès la série suivante avec une passe de 76 yards de M. Vick pour J. Maclin. Dans les minutes qui suivirent, les choses auraient pu basculer en faveur de Philly. T. Romo est intercepté dans sa propre partie de terrain. Les Eagles se retrouvent bien placés mais Wade Phillips demande l’arbitrage vidéo et finalement l’interception n’est pas valable car S. Jones n’avait pas le contrôle du ballon. C’est le tournant définitif du match. Dallas repart et inscrit sept nouveaux points. Ils ne seront plus inquiétés. Profitant, entre autre, de deux fumbles perdus des Eagles, les Cowboys inscrivent 27pts lors du 2nd quart temps. A 27-7 à la mi-temps, les locaux n’ont plus qu’à gérer la 2nd période. Ils feront même mieux en inscrivant un nouveau TD après une course de 73yds de F. Jones. La messe est dite et ce n’est pas le TD de D. Jackson sur une passe de D. McNabb en 4ème quart qui changera quelque chose. Les Cowboys ont marqué les esprits avec cette victoire, plus par la manière que par l’ampleur du score, avec cette victoire. Les Vikings sont prévenus.

Ravens

Les patriots nous ont joué le « Naufrage de la Méduse ». Dès l’entame de la rencontre ils ont sombré corps et âme, ne ressemblant que de très (mais alors vraiment très) loin à l’équipe qui faisait peur à toute la ligue lors de la dernière décennie. Sur la 1ère action du match, R. Rice transperce la défense de Boston pour parcourir 83 yards et inscrire le premier touchdown du match. Sur la série suivante, T. Brady perd un fumble à 17 yards de sa end zone. Quelques instants plus tard, les Ravens mènent 14-0. Avant la fin du 1er quart temps, Baltimore profitera de deux interceptions lancées par T. Brady pour alourdir le score et mener 24 à 0. On croit rêver ! Le match est plié. La franchise du Maryland n’a plus qu’à contrôler le rythme du match en mettant la main sur le ballon. Même si T. Brady réussi à se connecter à deux reprises à  J. Edelman dans la end zone pour deux touchdowns, l’attaque des Patriots ne semble jamais trouver son rythme de croisière. R. Moss est complètement transparent et T.Brady rend une fiche décevante. 23/42 pour 154 yards, 2 TD et 3 Int. Ray Rice et Willis McGahee assurant l’essentiel, 159 yards et 2 TD pour le premier et 62 yards et 1 Td pour le second, J. Flacco n’a pas besoin de s’employer et ne tente que 10 passes sur l’ensemble de la partie. La défense de Baltimore sort aussi un gros match. Elle a muselé T. Brady en l’interceptant trois fois et en lui faisant subir trois sacks. Telle déconvenue n’était plus arrivée à domicile à Boston depuis 1978 et c’est sous les huées du publique qu’ils ont terminé la rencontre. Les Ravens, en battant pour la 1ère fois de leur histoire les Patriots, ont gagné le droit d’aller défier le Colts la semaine prochaine. L’opposition de style risque d’être palpitante.

Les malheurs de T. Brady

Packers
Il y a les grands matchs, on en voit un ou deux par saisons. Et il y a les matchs qui marquent l’histoire. Ces rencontres dont on sera fière de dire dans 20 ans j’y étais ! Ou, je l’ai vue ! Ces oppositions épiques qui font la légende d’un sport et sa grandeur.  La partition jouée par les Arizona Cardinals et les Green Bay Packers fait définitivement partie de la 2nd catégorie et rentre directement comme l’un des plus beaux feux d’artifice offensif dans l’histoire des playoffs.  La défense n’était pas à l’ordre du jour dans l’Arizona. Cardinals et Packers n’ont été obligé à punter qu’une fois chacun et  cumulent 96 points, le plus grand total de l’histoire pour un match de playoffs, 62 first downs pour 1024yds. Tout au long de la rencontre, les deux attaques se sont rendu coup pour coup. K. Warner obtient le rating incroyable de  154,1pts en cumulant 379 yards à 87,9% de réussite,  5 TD et 0 Int. Son homologue des Packers n’a pas été en reste, totalisant un rating de 121.3 points avec 422yds à 66,7% de réussite, 4 TD et 1 Int auquel il faut rajouter 1 TD à la course. Les Cardinals ont démarré la rencontre tambour battant inscrivant 2 TD dans le 1er quart temps suite à une interception D.Rodgers-Cromartie sur la 1ère passe d’A. Rogers et sur un fumble recouvert lors du 2ème drive des Packers. Lors de la 3ème offensive de Green Bay, ces derniers sont obligés de faire un coup de pied de dégagement. Ce sera la dernière fois du match que la défense des Cards réussira à stopper A. Rodgers. La pause est atteinte sur le score de 24 à 10. La 2nd période redémarre sur les mêmes bases L. Fitzgerald réceptionnant une nouvelle passe de TD de K. Warner.  C’est à partir de ce moment là que le match est devenu complètement fou. Les Packers marquent rapidement sur le drive qui suit. Lors du coup de pied d’engagement, ils tentent le tout pour le tout. M.Crosby effectue un onside kick récupéré pas l’un de ses coéquipier. La franchise du Wisconsin passe la surmultiplié et   J.Nelson ramène son équipe à 7pts en réceptionnant une nouvelle passe de TD d’A. Rogers. Les Cardinals  ne se laissent pas aller à la panique et K.Warner, après un drive rondement mené, envoi une 2nd fois L. Fitzgerald dans la end zone adverse. Si l’attaque de l’Arizona ne tremble pas et tourne à plein régime, il n’en va pas de même pour la défense et son coordinateur qui est gagné par la fébrilité. Inexplicablement, ce dernier met en place une défense de zone préventive absolument pas efficace permettant ainsi aux Packers d’inscrire 21pts au court du 4ème quart temps. Les Cards restant en vie grâce à un TD sur une passe de 17yds pour S.Breaston. Alors que les Packers ont réussi l’exploit de revenir à égalité à moins de 2 minutes de la fin de la rencontre, K. Warner reprend les choses en mains et, à 14 secondes du terme, place N.Rackers en position idéal pour tenter le FG de la victoire. Écrasé par la pression, ce dernier manque sa tentative de 34yds et envoi les deux équipe en prolongation. Les Packers ayant récupéré, après tirage au sort, la possession du ballon, on se dit que les Cardinals ont laissé passer leur chance. C’est alors que leur défense, qui n’arrivait à rien depuis le début du 2ème quart, réalise l’exploit dans une partie pourtant déjà riche en coup d’éclat. A. Rodger est sacké par M.Adams et perd le ballon sous l’impact. K.Dansby qui n’en demandait pas tant, le récupère et s’en va marquer le TD de la victoire. Les Packers n’ont pas démérité, mais à aucun moment de la partie ils n’ont justifié leur rang de 2nd défense de la ligue. Heureusement pour leurs futurs adversaires, que ce secteur de jeu des Cards n’est pas au niveau de l’attaque, ils seraient injouables. Prochaine étape, le Louisiana superdome face aux Saints pour une confrontation qui s’annonce explosive.

Le match de l’année

Peyton Manning élu MVP de la saison

PeytonManningBanner


Indianapolis Colts 2009 Football Headshots

Un nouveau record tombe dans l’escarcelle de Peyton Manning. Le légendaire quarterback des Colts d’Indianapolis vient d’être désigné MVP de la saison. C’est la quatrième fois qu’il reçoit ce trophée. Un record dans l’histoire de la ligue. Sur les 50 journalistes qui votaient, 39 votes et demi se sont portés sur Manning. Drew Brees reçoit 7 voies et demie (comment fait-on pour avoir une demie voix ?). Les deux autres joueurs cités sont Philip Rivers avec 2 votes et Brett Favre avec une voie. Peyton Manning avait déjà reçu le prix de MVP en 2003, 2004 et 2008. Cette saison, il a lancé pour 4 500 yards et 33 touchdowns. Il a aussi permis aux Colts de gagner 14 matchs dont quelques uns après d’impressionnantes remontées. Le grand oublié de cette élection est Chris Johnson, le RB des Titans, pourtant auteur d’une saison exceptionnelle. Il paye sans doute le mauvais début de saison de sa franchise.

Liste des nominés pour l’élection au Hall of Fame

Cris Carter – Wide Receiver – 1987-89 Philadelphia Eagles, 1990-2001 Minnesota Vikings, 2002 Miami Dolphins

Don Coryell – Coach – 1973-77 St. Louis Cardinals, 1978-1986 San Diego Chargers

Roger Craig – Running Back – 1983-1990 San Francisco 49ers, 1991 Los Angeles Raiders, 1992-93 Minnesota Vikings

Dermonti Dawson – Center – 1988-2000 Pittsburgh Steelers

Richard Dent – Defensive End – 1983-1993, 1995 Chicago Bears, 1994 San Francisco 49ers, 1996 Indianapolis Colts, 1997 Philadelphia Eagles

Russ Grimm – Guard – 1981-1991 Washington Redskins

Charles Haley – Defensive End/Linebacker – 1986-1991, 1999 San Francisco 49ers, 1992-96 Dallas Cowboys

Rickey Jackson – Linebacker – 1981-1993 New Orleans Saints, 1994-95 San Francisco 49ers

Cortez Kennedy – Defensive Tackle – 1990-2000 Seattle Seahawks

Dick LeBeau* – Cornerback – 1959-1972 Detroit Lions

Floyd Little* – Running Back – 1967-1975 Denver Broncos

John Randle – Defensive Tackle – 1990-2000 Minnesota Vikings, 2001-03 Seattle Seahawks

Andre Reed – Wide Receiver – 1985-1999 Buffalo Bills, 2000 Washington Redskins

Jerry Rice – Wide Receiver – 1985-2000 San Francisco 49ers, 2001-04 Oakland Raiders, 2004 Seattle Seahawks

Shannon Sharpe – Tight End – 1990-99, 2002-03 Denver Broncos, 2000-01 Baltimore Ravens

Emmitt Smith – Running Back – 1990-2002 Dallas Cowboys, 2003-04 Arizona Cardinals

Le top 5 des actions de la semaine

  1. Larry Fitzgerald
  2. Greg Jennings
  3. Ray Rice
  4. Jeremy Maclin
  5. Felix Jones

L’action de la semaine

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Cette action fait débat outre atlantique. Il s’agit du sack, en prolongation, de Michael Adams sur Aaron Rodgers entraînant un fumble de ce dernier victorieusement retourné par Karlos Dansby. Faute ou pas faute ? Fallait-il accepter le touchdown ? Fallait-il accorder le sack et le fumble mais refuser le touchdown et donner la possession aux Cardinals ?Fallait-il redonner la balle aux Packers ? Les avis sont partagés, je vous invite donc à regarder la vidéo qui suit. Vous pourrez vous faire une idée et nous donner votre avis.

Faute ou pas faute ?


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