Ivanoh Demers en Haïti

Beaucoup de choses sont dites sur la catastrophe en Haïti. Je garde un oeil sur Facebook et Twitter pour m’informer en plus de passer de longs moments devant ma télé. Ça me touche. Ça me trouble. C’est tellement mal choisi comme endroit pour un tremblement de terre ! C’est simple, on a envie de mettre ses bottes de travail, jeter une pelle sur l’épaule et de partir les aider.

Les Haïtiens ont quelque chose de spécial qui fait qu’on les considère plus facilement comme «des nôtres». Ça a certainement à voir avec leur bonne humeur et la langue française qui nous rapproche. Durant les fêtes en Floride, j’ai piqué des jasettes en français avec des Haïtiens qui vivent là-bas et je leur disais à quel point ils sont appréciés au Québec.

J’ai piqué les trois photos de ce billet dans ma Presse de ce matin, car je voulais souligner le travail de Ivanoh Demers, photographe à la Presse qui est sur place et qui fait des photos magnifiques et touchantes depuis les événements. Quand j’en vois une superbe dans le journal, je baisse les yeux pour voir le nom du photographe et c’est presque toujours lui. Ses photos parlent, elles racontent une histoire... et c’est bien là qu’on reconnait le talent d’un grand photographe. Bravo.