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Un dîner presque parfait : ça balance pas mal à Paris !

Publié le 15 janvier 2010 par Poclatelephage
Je craignais en m’absentant quelques jours de louper la semaine poitevine d’un « dîner presque parfait ». Il s’agit d’une plaisanterie au sujet des origines de ma femme, qui attend toujours que la capitale de la région Poitou-Charentes soit mise à l’honneur dans l’émission. Mais j’ai manqué encore pire : une nouvelle semaine parisienne de compétition culinaire…
En découvrant que les dîners étaient à nouveau organisés à Paris, nous savions déjà avec ma femme, que nous allions prendre en cours de route un véritable soap et nous ne nous étions pas trompées. Les candidats parisiens sont toujours odieux, c’est devenu une règle imparable de l’émission.

Un dîner presque parfait : ça balance pas mal à Paris !
A priori, les hostilités ont été ouvertes dès lundi avec le menu « bistrot chic » de la nounou d’enfer de la semaine, et se sont poursuivies mardi avec le pauvre Pedro, qui a subi les foudres de la candidate de la veille rendue hystérique par les critiques. Sarah a, semble-t-il, présenté quelque chose d’honorable puisqu’elle a pris la tête du classement malgré la personnalité de ses invités.
J’ai donc pris l’émission en cours de route et je suis tombée sur l’extraordinaire Bernard, l’homme qui ne doute jamais de rien. Alors, sachez d’abord que Bernard a un don en cuisine. Il sait immédiatement en songeant dans son esprit à deux ingrédients, le résultat qu’ils produiront en se mariant dans l’assiette. Bon, vous par exemple, si vous pensez à de la compote avec de la cannelle, vous ne vous doutez pas une seconde que ça aura goût de pommes aux épices et ben Bernard si… Je grossis évidemment le trait. Bernard a donc un don et la cuisine est son domaine à lui dans sa maison.
Bizarrement, pourtant, malgré son don, Bernard a produit un menu légèrement simpliste voire limite naze.
En entrée, nous avons ainsi eu le droit à une accumulation de purées de légumes déguisées en terrine. Bernard qui sait si bien surprendre les papilles en proposant des harmonies gustatives inattendues a présenté– tenez-vous bien ! – une purée de carottes au cumin mariée à du céleri et des brocolis également enrichis d’épices. En plat, cet homme à la personnalité si brillante a proposé un assez ordinaire suprême de volaille, qui était certainement bon, mais guère révolutionnaire et son dessert comptait des verrines épicées (le riz au lait à la cardamoMe, c’est également du vu et revu).
Le talentueux Bernard a du faire face à des invités remontés à bloc. Ainsi, la fascinante Sandra, qui rivalise dans le registre des dégoûts débiles avec l’intransigeante Christine (ma candidate culte de l’émission), a passé son temps à casser la production culinaire de son hôte. Sa fabuleuse terrine de purées (un concept pourtant…) lui rappelait les bouillies qu’elle sert aux enfants dont elle s’occupe, le plat de résistance était froid (ce qu’ont toutefois unanimement souligné les candidats), et pour le dessert Sandra est phobique du riz au lait et ne peut pas manger de tiramisu, parce qu’elle connaît très bien quelqu’un qui en cuisine un divin. Sandra n’a pas été la seule à être critique. Le pauvre Pedro a, lui, manqué d’étouffer à cause des épices qui composaient la décoration de table et n’a pas supporté l’animation super corporate. Sarah, la future gagnante, a, quant à elle, trouvé son hôte odieux et à sa décharge il l’était…
Au final, les candidats parisiens se sont lâchés sur la notation avec notamment plusieurs 3, du jamais vu dans l’émission. Mais pour une fois, je ne suis pas loin de leur donner raison dans la notation. L’hôte a été effectivement odieux et condescendant avec Sarah et son espèce de terrine à la purée ne valait pas tripette. Rassurons-nous, il attribuera son très sévère 4,9/10 à la mauvaise foi de ses invités…

[A suivre : le point sur la saison 5 de "l'amour est dans le pré"]


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