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Refus (caractérisé) d’obtempérer

Publié le 16 janvier 2010 par Mister Gdec

Refus (caractérisé) d’obtempérerA présent, il nous faut apprendre, à la fois seuls et ensemble, à dire NON.

NON à ce père, cet oncle, ce voisin qui nous bat, nous insulte, nous méprise… ou nous abuse, violant notre intimité sacrée dans le plus insupportable, le plus sournois silence…

NON à ce mari, cette femme, ce conjoint, ce compagnon qui nous agresse, moralement ou physiquement, et nous pourrit depuis si longtemps la vie, tout en prenant soin de préserver soigneusement les apparences… Au point que si l’on parle, on a bien peur de n’être point cru, et entendu…

NON à cet employeur qui voudrait tant nous faire accepter tout et n’importe quoi, profitant de la crise pour nous faire taire à bon compte, alors qu’il pratique à tout va le harcèlement moral, voire sexuel, use d’intimidation, qu’il ne respecte pas la législation du travail, ni les règles de sécurité, et nous fait travailler dans des conditions indignes, nous maintenant dans la précarité et l’insécurité, en jouant honteusement sur nos peurs pour nous faire accepter l’inacceptable.

NON à ces gens autour de nous qui imposent leurs vues par tous les moyens, même les plus inavouables, usant d’intimidation, de manipulation mentale, quand ce n’est pas physique…

NON aux puissants de ce monde, du coq de basse-cour qui n’est que maire (voire même simple conseiller municipal…) au conseiller général, régional, ministre ou même Président, qui use et abuse de sa position dominante pour nous piétiner sans le moindre respect pour nos droits les plus fondamentaux : vivre, travailler, manger, se loger, se vêtir, aimer et être aimé, s’exprimer librement, sans crainte de représailles… Se voir respecter dans son entière dignité et sa plus stricte intimité, y compris simplement intérieure.

NON à ce système mondial qui détruit notre planète sans le moindre scrupule au seul profit de quelques uns pour le plus grand détriment de tous, au risque de notre propre survie.

NON à cette injustice économique et sociale grandissante qui voit s’enfler quelques uns au plus grand mépris de tous les autres… partout dans le monde.

Mais je suis certainement là bien naïf, puisque le seul critère de croissance qui soit sérieusement étudié et respecté, c’est celui de l’évolution économique… et non sociale. La richesse matérielle plutôt qu’ intérieure. L’accumulation plutôt que le bonheur.

Pourtant, la mesure de l’évolution de notre société ne devrait-elle pas passer davantage par ces points là ? Plutôt que par l’attention excessive aux indices du CAC 40… ou les progrès scientifiques qui me font utiliser cet ordinateur ou cet e-phone… ?

Contre ce monde là, je veux dire…

NON.

Pour pouvoir plus facilement dire ensuite OUI à la vie.


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