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Troyes, ses neuf églises... St Rémy

Publié le 20 janvier 2010 par Lesbottieres
    De l'extérieur, trois particularités de l'église St Rémy (XIVème-XVIème) attirent le regard. Tout d'abord, le portique de bois qui encadre l'entrée principale       Il est relativement récent (XIXème siècle) car le narthex d'origine a été détruit à cette époque afin d'agrandir l'espace réservé au marché qui se trouvait (et se trouve toujours aujourd'hui) au pied de l'édifice.   Les deux autres particularités qui retiennent l'attention     

C'est d'une part, la magnifique horloge au cadran peint et à l'aiguille unique (elle n'indiquait que les heures et les demies). A noter de chaque côté, les représentations de St Rémy et de sa mère Ste Célinie    

et c'est d'autre part, un cadran solaire du XVIIIème siècle sous lequel figure l'inscription latine " nos jours sur la terre passent comme une ombre"

 

Cependant, la caractéristique architecturale la plus remarquable de l'église St Rémy se trouve ailleurs, sur son clocher, et elle n'est pas si évidente que cela à remarquer au premier coup d'oeil. Vous avez trouvé ?  

  Haut de 60 mètres, entouré de quatre petits clochetons, il est de forme vrillée ! D'autres églises de la ville possédaient ce type de clocher mais ils furent tous détruits par la foudre au fil du temps, seul subsiste celui-ci. Surprenant et remarquable !    A la fin du XIXème siècle, le mécénat de plusieurs familles troyennes permit la restauration de l'église ainsi que l'ajout de plusieurs vitraux. Ainsi, l'édifice aujourd'hui laisse moins entrevoir les effets négatifs des siècles qui passent.    
 
 
    Beaucoup de chefs-d'oeuvre à l'intérieur du sanctuaire, à commencer par un ensemble de peintures sur bois en grisaille du XVIème siècle récemment restaurées et qui méritent à elles seules la visite du lieu    
 
    Les tableaux peints de Jacques de Letin (1597-1661) né sur la paroisse sont également uniques    
    La chair est de style Louix III et une des statues les plus remarquables est celle en bois de St Michel terrassant le dragon (XVIè).      
 
    Les orgues sont de 1850, exécutées par Charles Gadot    
      Quant aux vitraux, comme dans toutes les églises de la ville, il suffit d'admirer    
 
 
       

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