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La légende Invictus (1/2): Fidèle gastro

Par Levestiaire @levestiaire_net

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Près de 780 000 entrées en première semaine, Invictus n’a donc rien à envier aux 78 296 spectateurs du dernier Jugnot.

Et pourtant le procédé est le même, une bonne promo pour rendre la merde plus digeste. Du moins, Jugnot le croyait, mais il avait une excuse puisque Didier Bourdon a encore le droit de faire du cinéma. Clint, par contre, est impardonnable. Il nous avait déjà fait croire que Bobo Lorcy avait une soeur, mais c’était avant tout un moyen de recycler Morgan Freeman en vieux sage.
Cette fois tout est différent, Morgan Freeman joue un vieux sage, et le reste est une histoire vraie. Aurait pu en être une en tout cas. Car François Pienaar n’interprétera jamais Will Hunting ou Jason Bourne, mais Matt Damon deviendra bien troisième ligne du haut de ses 1m80, presque aussi grand qu’Olivier Merle après un ascenseur. Pour un peu François Berléand aurait échoué à 2 cm de la ligne d’essai en demi-finale. A quand les larmes de Dussolier en 1991 à Bari face à l’Etoile Rouge ?
Au moins,  Pienaar est devenu beau gosse, espérons que sa vraie femme ait pu en profiter.

Il est bon ton Pienaar

 Clint aurait pu s’arrêter là et se contenter de la version officielle, celle du conte de fée qui refuse trois essais à Durban. Mais il va plus loin en épousant aussi la thèse du piège Lomu. Celui sur le terrain, pas celui dans les chiottes de l’Hotel. Faute de smecta, les Blacks aïe pissent. La meilleure équipe de toute l’histoire perdra donc la Coupe du Monde et Lomu n’est plus là pour répondre.

Si Morgan Freeman s’ennuie, un biopic de Don King serait en projet. Quel blond aux yeux bleus pourrait interpréter Tiozzo ?


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