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Eagle Day to Bombing the Reich : du plomb dans l’aigle…

Publié le 20 janvier 2010 par Cyberstratege

Gary Grigsby's Eagle day to Bombing the Reich

En acquérant les droits d’exploitation du catalogue Talonsoft, la société Matrix n’a sans doutes pas fait un mauvais calcul. Si le succès de séries telles que Battleground ou Campaign (Eastern front) ne s’est jamais démenti parmi les wargamers passionnés, la réédition de quelques titres phares devait à coup sûr contenter ces mêmes personnes, ainsi que la nouvelle génération de généraux en pantoufles, désespérant de n’avoir pu goûter aux gameplay vantés par leurs ainés. La remise sur le marché de vieilles gloires vidéo-ludiques se doit cependant de s’accompagner d’une remise à niveau technique, propre à séduire les joueurs découvrant le logiciel revampé. En commercialisant deux wargames aériens ayant marqué la fin des années 90 dans le genre opérationnel, Matrix parvient-elle à faire un coup double sur ces tableaux ? Voilà bien la question à laquelle nous allons tenter de répondre ici.

Eagle day to Bombing the Reich - scen

La palette des scenarii. Variant d’une journée à plusieurs mois, à raison d’un tour par jour et explorant plusieurs fronts occidentaux, sur toute la durée du conflit.

Nous sommes donc en présence pour ce test de deux titres issus du même moule. Deux wargames à l’échelle opérationnelle, simulant dans les moindres détails militaires, les manœuvres aériennes offensives et défensives, de ce qui demeure historiquement comme étant le premier revers pour les armées du Reich, à savoir, la bataille d’Angleterre. Ainsi que le précise, en préambule, le manuel numérisé, au demeurant assez volumineux mais pêchant notoirement par l’absence de détails fondamentaux du gameplay. Par exemple, des informations sur les capacités de combat selon le plafond aérien, relatifs aux machines volantes modélisées. Une absence qui n’enlève cependant rien à la richesse des données accessibles, directement dans le jeu, sous forme de fiches joliment illustrées.

Deux titres donc. Regroupés au sein d’un unique emballage et proposés dans une boîte unique ou encore, au téléchargement. Historiquement le premier, « Battle of Britain » paru en février 1999, couvrait la période 1940-41, avec les développements hypothétiques de l’opération « Sea lion » (conquête amphibie de l’Angleterre, telle que planifiée par les nazis). Le second opus, « Twelve O’clock high », pour sa part, se concentrait dès novembre 1999, sur les campagnes de bombardement stratégiques alliées, durant la période 1943-45. D’où le sous-titre de « Bombing the Reich », à l’origine du patronyme complet « Gary Grigsby’s eagle day to bombing the Reich ».

Eagle day to Bombing the Reich - options

Le panneau des options (redondant d’un jeu à l’autre…), reste source de bien des problèmes, malgré les améliorations bienvenues, apportées par le patch 1.02.

Pour reprendre, une fois encore, les termes du manuel fourni par Matrix, on peut résumer la philosophie de cette mouture remaniée, en ces termes : un jeu aux mécanismes simples mais nécessitant beaucoup d’investissement et de patience pour en acquérir la maîtrise. En effet, le principe de base de ce titre bicéphale est simplissime. Vous avez accès, via une carte assez réussie visuellement (tant que l’on ne zoom pas trop dessus…) à des sites stratégiques variés (usines ; ports ; aérodromes ; voies de chemin de fer ou encore, unités terrestres combattantes). Libre à vous d’en extrapoler des objectifs principaux et secondaires, selon les impératifs de victoire énoncés lors du briefing de mission et en fonction des points requis dans trois secteurs différents (Air superiority ; Industrial damage ; Urban bombing (Terror)), puis de leurs affecter des vols de bombardiers et de chasseurs d’accompagnement. Vous pourrez également entreprendre des missions de diversion ou de suppression, afin de détourner l’ennemi de vos véritables cibles, comme de réduire son potentiel d’interception.

Eagle day to Bombing the Reich - topguns

Les états de service des meilleurs pilotes, détaillés au possible, apportent un petit côté attachant qui égaie la monotonie et la froideur des statistiques.

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