Propos du père François 17 janvier 2010

Romainville le 17 janvier 2010

Propos du père François

Bonne année encore,

Il paraît que la maire présente ses vœux à la population le 22 Janvier.

J’espère qu’elle n’oubliera pas de parler de sa pompe à ordures qui suscite un enthousiasme indescriptible dans la population, principalement chez les braves gens qui ont acheté un appartement sur le « site Nokia » et qui apprennent qu’ils vont habiter à côté d’un mur de IO mètres et d’une pompe à merde.

Que diable la maire Valls allait-elle faire dans cette galère ?

Je suis toujours un peu choqué par ces pots offerts à une petite « nomenklature » aux frais du contribuable, mais je n’ose pas trop élever la voix, étant donné que je faisais, dans le passé, partie de ces « happy few ».

Confidence : j’arrivais toujours très tard, pour éviter les propos soporifiques de la maire, et, du même coup, je trouvais le buffet à peu près vide, ce qui fait que je n’ai pas trop mauvaise conscience.

Cette année, je n’aurais même pas su la date des vœux (naturellement, je ne suis pas invité et je m’en honore…), si un ami n’avait pas attiré mon attention sur les panneaux Decaux dans lesquels figurent les vœux du maire (mais pas l’invitation…)

Ce qui m’a permis de découvrir l’œuvre d’art qui illustre les vœux.

Je suppose qu’il s’agit d’une plaisanterie.

Si ce n’est pas le cas et que cette »œuvre » est le résultat d’un concours organisé au niveau des écoles maternelles, ça irait à peu près, encore que l’enfant choisi ne manifesterait pas de qualités artistiques évidentes.

Mais si c’est un adulte qui a réalisé ce truc, et s’il ne l’a pas fait par dérision, alors il faut commencer à s’inquiéter et mettre le holà, car le plus grave est que l’on paie pour la reproduction de  telles bêtises…

Soyons charitables en ce début d ‘année et invitons le nouveau Van Gogh à se consacrer à des activités plus à sa portée, telles que la pétanque, la canasta ou la belote.

Nous échapperons ainsi au ridicule et chacun y trouvera son compte.

Salut

François Le Cornec

Je suis arrivé fort tard au marché et je n’ai aperçu mon ami Philippe Guglielmi que de dos comme il s’en allait.

Dommage ; j’aurais aimé lui présenter mes vœux ; il n’a pas du me reconnaître.

Tiens…une idée, on aurait pu illustrer la carte de vœux du maire par une photo de notre chef d’escadron en uniforme. Ca aurait eu une autre allure.

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