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Le GIEC peut-il se tromper sur le climat?

Publié le 22 janvier 2010 par Leblogdudd

Le GIEC peut-il se tromper sur le climat?

La température moyenne de la Terre augmente, c’est un fait. Mais serait-il possible que nous n’y soyons pour rien? Après tout, le climat a déjà par le passé été modifié, et cela pour des raisons aucunement liées à l’activité humaine, puisque ce fut il y plus de 100 000 ans.

Une équipe de chercheur du NCAR (National Center for Atmospheric Research) s’est penchée sur l’étude d’un de ces changements passés (cf. futura-sciences.com). Il y a quelques centaines de milliers d’années, la terre avait connu plusieurs périodes de hausse de température de 1.5°C et du niveau des océans de plus de 30 mètres. Et la raison de ce dérèglement est étonnante: un pont de glace s’est formé entre la Russie et l’Alaska. Le détroit de Bering, large de 80km, permet le passage de courants océaniques permettant de réguler les flux de chaleur. Et cela a suffit à modifier le climat à l’échelle planétaire!

Que peut-on retenir de cette étude? Et bien il s’agit d’un exemple (parmis d’autres) du caractère fragile de l’atmosphère. Les physiciens appellent cela un système chaotique: une perturbation mineure peut induire des changements à grande échelle. C’est d’ailleurs pour cette raison que les experts du GIEC ne parviennent pas à prédire ce qui se passerait si l’augmentation de la température de la terre dépassait les 2°C. Des modèles précis sont en effet difficiles à obtenir car un petit changement dont on aurait pas tenu compte pourrait modifier drastiquement le résultat.

Alors me direz-vous, le changement actuel pourrait ne pas être du à notre activité? Le GIEC rétorquerait que les difficultés sont majeures pour prédire l’effet d’une hausse de 2°C, mais l’implication de l’activité anthropique est un constat de plus en plus certain. « Mais il reste des incertitudes » se défendent certains climato-sceptiques. La réponse est évidemment oui. Ne serait-ce que parce que les incertitudes sont toujours présentes en science. Mais même en restant sceptique, compte tenu de l’extrême fragilité du climat, la conclusion devrait naturellement être: « Il reste des incertitudes, raison de plus pour agir! ».

Penser que l’activité humaine pourrait perdurer sans perturber le climat est réellement un pari plus que risqué!

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