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Du côté de la Malaisie et de Singapour avec Chris Chong Chan Fui et Ming Wong [Cycle Singapour, Malaisie]

Publié le 23 janvier 2010 par Diana
Du côté de la Malaisie et de Singapour avec Chris Chong Chan Fui et Ming Wong [Cycle Singapour, Malaisie]Se tenait mercredi le 21 janvier, une séance en présence de deux réalisateurs, Chris Chong Chan Fui (Malaisien) et Ming Wong (Singapourien). Le rendez-vous avait pour vocation d’ouvrir le débat sur l’art cinématographie de Singapour et Malaisie à la suite de la projection de deux courts métrages « aux frontières des arts plastiques » [Retrouver les photos à la fin de l'article].
Du côté de la Malaisie et de Singapour avec Chris Chong Chan Fui et Ming Wong [Cycle Singapour, Malaisie]Blok B de Chris Chong Chan Fui (2008) se veut une œuvre singulière. A travers un seul et unique plan, celui d’un immeuble où grouille une multitude de foyers à majorité indienne, Chris Chong Chan Fui témoigne d’une micro-société en plein cœur d’une ville moderne. On se veut témoin d’un quotidien que l’on voit à travers ce plan fixe, perturbant au début car dense, puis captivant par la richesse qu’apporte l’exercice de retranscription que fait l’auteur. Un exercice qui révèle une réalité, celle de ces familles immigrées se plaignant de leurs conditions de vie difficiles et précaires, souvent loin d’un confort par le passé connu. Le cinéaste signe un court métrage à l’esthétisme certain malgré une apparente simplicité. Une œuvre qui se veut artistique à l’image d’un tableau vivant et sociale par le regard lucide que porte Chris Chong Chan Fui sur sa Malaisie natale.
Du côté de la Malaisie et de Singapour avec Chris Chong Chan Fui et Ming Wong [Cycle Singapour, Malaisie]Deuxième projection, Four Malay Stories (2005) de Ming Wong, un jeune réalisateur Singapourien qui nous livre un court métrage perturbant, c’est le moins qu’on puisse dire, mais ne présentant que peu d’intérêt dans les salles obscures. Un écran divisé en quatre. Quatre scènes se déroulant en même temps avec des personnages différents (inspirés des films des années 50’ à 70’ de P.Ramlee) qui parlent en même temps. Les dialogues se chevauchent et se répètent. Nos yeux et oreilles se perdent devant cet afflue d’informations, incompréhensible pour un humain normalement constitué (du moins je le pense ?). La fin est plus lisible, puisque sur ces 4 blocs certains disparaissent et fond place à d’écrans noirs, permettant de mieux suivre les autres scènes et dialogues. On perçoit une ligne conductrice qui serait celle de la tourmente et la souffrance humaine. Four Malay Stories de Ming Wong est un court métrage expérimentale dont la place aurait été davantage celle d’une salle d’art et d’essai. D’ailleurs le réalisateur a précisé que son court métrage était à l’origine présentée sur 4 écrans différents.
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