Le bilan de compétences

Dans la série vie professionnelle.
J'entends souvent autour de moi des gens s'interroger sur leur boulot. On est dans les âges virages, il faut dire. Ces âges où l'on a déjà quelque expérience et où en même temps, il reste encore pas mal de temps devant soi. Pour certains, ces interrogations répondent à des lassitudes. Pour d'autres parce qu'une fin de contrat se profile. Pour d'autres encore parce que des cholx de vie conduisent à remettre sur le tapis un état réflexif.
Je suis toujours étonné par le si peu d'audience dont bénéficie le bilan de compétences.
C'est pourtant vachement bien. Et en plus, c'est un droit.
Les deux mots sont importants, dans cette formulation. Aucun n'annule l'autre, pour une fois.
On fait donc un bilan. On fait le point sur ce que l'on a fait. Au-delà des diplômes, c'est l'occasion de pointer ce que l'on a fait, ce que l'on a développé. Si le dit bilan se fait en plus avec quelques idées en terme de perspectives, cela peut devenir franchement intéressant. On peut prendre conscience de la faisabilité de son projet. Ou, si l'on n'en a pas, ou pas encore, le définir, ce projet.
Il y a quelques années, j'en ai fait un. J'avais trouvé cela très intéressant. J'avais d'ailleurs eu quelques surprises. Etonnant en effet ce que l'on amasse en quelques années. Etonnant aussi ce que l'on ne voit plus de son propre parcours.
Le bilan permet de rassembler ses connaissances, aptitudes, innées, acquises tout autant qu'il aide à recenser ce qui n'est pas son truc. Une aide précieuse pour faire des choix.
Seul impératif : jouer le jeu. S'impliquer. Avoir envie. Ne rien d'attendre des différents exercices proposés et des formateurs mais au contraire, tracer son sillon. Sinon, la qualité de l'exerice baisse d'autant. Et la déception peut être au rendez-vous. Ce serait ballot.