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Facebook contre le suicide virtuel

Publié le 28 janvier 2010 par Christophe Da Silva
Facebook vient de mettre en demeure "Seppukoo" et "Web 2.0 Suicide Machine", et interdit leur accès à ses inscrits. Ces deux applications permettent aux utilisateurs de supprimer toutes traces de leur existence au sein de Facebook. Par cette action, Facebook tente de mettre fin à des applications intermédiaires qui éliminent totalement le profil des internautes sur son réseau.

Seppukoo et Web 2.0 Suicide Machine

Vous en avez déjà fait très certainement l'expérience, malgré une politique de protection de la vie privée de plus en plus complète, vous avez du éprouver certaines difficultés à vouloir fermer votre compte Facebook et ainsi éliminer toutes traces de votre passage sur ce réseau social.

Pour un grand nombre de raisons, beaucoup d'utilisateurs de Facebook ont déjà tenté de "mettre fin" à leur profil, sans y parvenir réellement. De plus, il faudrait entre 9 et 10 heures à Facebook pour mettre en place la procédure, tout en sachant que Facebook conserverait tout de même des traces du passage de l'utilisateur sur le réseau, informations stockées sur ses serveurs durant un certain temps.

Dans ce contexte, sont apparues deux applications permettant aux utilisateurs de supprimer totalement leurs traces :

  • SEPPUKOO qui a la particularité de laisser derrière soi les derniers mots de l'utilisateur qui apparaîtront sur une page "mémorial", tel un samuraï japonais des temps modernes
  • WEB 2.0 SUICIDE MACHINE qui permet de tuer les profils de Facebook, Twitter et MySpace.

Près de 58.000 utilisateurs se seraient laissés tenter par ce mouvement de "libération du corps numérique", chiffre relativement faible compte tenu des 350 millions d'utilisateurs de Facebook.

Devant l'ampleur du phénomène, Facebook a décidé de mettre en demeure l'application SEPPUKOO le 16 décembre dernier et fait de même avec WEB 2.0 SUICIDE MACHINE le 5 janvier. Il a également interdit l'usage de ces applications à ses utilisateurs et même banni le mot seppukoo sur son réseau.

Facebook met en avant que ces applications violent certaines règles établies par les chartes d'usage de Facebook, mais également les dispositions de la loi californienne. En effet, le fait pour ces applications de récupérer les informations nécessaires à l'utilisateur pour se connecter à Facebook constitue une violation des règles du réseau social.

Facebook emploie donc tous les moyens pour obliger les utilisateurs à ne pas passer par des intermédiaires pour supprimer leur compte. L'enjeu final est d'enrayer cette pandémie, mais celui sous-jacent est certainement de conserver les informations collectées et fournies par les utilisateurs. Celles-ci son extrêmement précieuses pour élaborer un marketing comportemental efficace et permettre en conséquence la diffusion d'une offre personnalisée selon le profil de l'utilisateur

Source : JurilexBlog


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