Magazine Côté Femmes

Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina...

Publié le 29 janvier 2010 par Mmepastel
Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina...
Le livre
Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina...
La mode Hello Kitty
Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina...
La nouvelle Barbie
Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina...
Les poupées Bratz

Faut-il avoir peur des Whitney, Cindy, Joyce et autres Kévina qui minaudent aujourd’hui dans les cours d’école ?

Petites filles d’aujourd’hui, l’apprentissage de la féminité, par Catherine Monnot.

Bon, l’honnêteté intellectuelle le réclame, il faut que je l’avoue : je n’ai pas lu ce livre (pas encore). Mais j’ai en revanche trouvé sur ce blog de Colbox un article extrêmement intéressant sur ce livre, rédigé, de surcroît par un psychiatre-psychanalyste.

L’accroche est imparable : comment devient-on une petite fille à l’ère de la culture de masse, entre Mon petit Poney et Britney Spears ?

Ce qui va suivre n’est donc qu’un résumé du résumé de Christian Colbeaux. Si vous voulez lire l’article intégralement, allez , si vous voulez lire le livre, allez .

Catherine Monnot s’est donc intéressée à des petites filles entre 9 et 11 ans, et n’a pas négligé leur microcosme, celui de la cour de récré où il apparaît clairement qu’appartenir au groupe (de filles) supplante le désir de s’affirmer individuellement. En gros, les fillettes savent très vite ce qu’il faut aimer ou pas si l’on veut être “in” et non pas cataloguées “bébé”. Et dans ce qu’il faut “aimer”, il faut bien-sûr comprendre musicalement, puisque c’est là que la star-modèle se situe. L’identification doit-être possible (d’où le succès des Lorie et Alizée, elles-mêmes bien jeunes), mais elle doit aussi pouvoir être transposée en une version plus émancipée (Britney Spears, Jenifer).

On apprend alors que la Barbie est détrônée au profit des Bratz, poupées plus sexy. Toutes ces données semblent alors entraîner irrémédiablement la fillette vers le syndrôme lolitesque, offrant peu d’échappatoire à cette norme de masse… Heureusement, l’auteure constate que la culture populaire offre aussi des modèles de résistance et rassure en affirmant que les modèles sont vite oubliés et peut-être même aussi mieux décodés.

Bref, il y a de l’espoir ! Ne dégainez pas immédiatement votre volume poussiéreux de La Comtesse de Ségur si votre fille s’abonne à Miss StarClub !

Toutefois, si les symptômes persistent, il n’est pas interdit de proposer Je Bouquine


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