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Transcripción, Chorégraphie de Diana Théocharidis, 20 et 21 mars au 104

Publié le 30 janvier 2010 par Slal

Paris, janvier 2010
Transcripción est la rencontre de trois mondes : celui de Diana Theocharidis, chorégraphe argentine d´origine grecque et ceux de Pablo Ortiz et de Kaija Saariaho. Pablo Ortiz voyage à travers son oeuvre, mêlant la mémoire du tango argentin à celle du tango finlandais. Par leur abstraction, les trois soli pour violoncelle de la finlandaise Kaija Saariaho jouent avec une métaphore à la fois forte et éthérée.


Diana Theocharidis
envoyé par Alexandre de Nunez

Dans l'espace conçu pour la danse par Diana Theocharidis, l'eau renvoie à un univers de souvenirs personnels et collectifs, à la mémoire et à l'oubli. Pour elle, « l'eau est le territoire des souvenirs ; le territoire de la mémoire et des troubles de la mémoire. L'eau éloigne, sépare, éclate en images, reflète, submerge et transmet. Elle laisse entrevoir des restes, cachés sous sa surface. Un paysage qui contient, en désordre – ou au moins dans un ordre non évident – le monde entier, et dans lequel les frontières s´effacent, comme s´effacent les limites entre les eaux. Musiques presque oubliées, danses perdues, fragments de danses argentines traditionnelles et d'anciennes danses grecques. J'imaginai dès le début l'eau comme un lieu élémentaire, capable de contenir sous une forme discontinue – et toujours incomplète – cet univers de mémoires personnelles et collectives. Écrire est, d'une certaine manière, transcrire. Se souvenir, c'est aussi réécrire. Les sons et les mouvements passent d'un instrument à un autre, d'une époque à une autre, de langues étrangères à des langues connues, familières, à travers des lieux différents et des sujets différents. La mémoire est un nouveau commencement, comme l´eau, qui dessine une nouvelle carte pour des espaces connus et qui comprend cet ensemble de fragments ».

Tout est retranscrit, ou transformé, au passage d'un monde à l'autre, à travers les interprètes : le violoncelliste finlandais Anssi Karttunen – qui fait le lien entre les tangos finlandais et argentin mais aussi entre les deux compositeurs –, Jorge Dermitzakis né à Buenos Aires mais d'origine grecque, qui passe avec aisance de la danse traditionnelle grecque au tango argentin, Aníbal Jiménez, danseur traditionnel argentin, et Romina Pedroli, danseuse contemporaine.
Plus de l'infirmation sur la page du Festival de l'Imaginaire.
Transcripción, Chorégraphie de Diana Théocharidis, 20 et 21 mars au 104


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