Test : Matt Hazard Xboxlive Arcade

Pseudo héros, humour, folie et décadence ! Voilà en quelques mots la définition de Matt Hazard : Blood Bath And Beyond. Je sais que vous en avez entendu des vertes et des pas mures à son sujet. Ce héros est censé jumeler à lui seul d’innombrable surnom tels que : Star interplanétaire, Pro du shoot, Sauveur de l’univers et j’en passe !

Et bien, on vous a menti ! Car non, il ne s’agit pas réellement du héros mythique prédit. En effet, tout le buzz concernant le retour de cette soit disant star vidéoludique déchue est totalement faux ! Tout ceci fait parti du scénario totalement barré que les développeurs nous ont concoctés. La licence n’a que XXX année et fait partie encore des titres en sevrage, tétine au bec ! Alors c’est bien beau tout ça mais quand n’est-il vraiment ?! Voilà le pitch :

Nous voilà déjà vingt cinq ans après ses débuts et six ans après son dernier titre. Matt Hazard revient avec un jeu nommé amoureusement « Eat Lead : The Return of Matt Hazard ». Le protagoniste tache de faire son come back et prouver aux autres qu’il reste le meilleur du domaine. Pour cela, le nouveau patron de la grande maison d’édition de jeux Marathon Megasoft lui propose de tenir la vedette dans un nouveau titre le mettant en scène contre les plus grands ennemis du jeu vidéo. Cependant cela tournera en vinaigre rapidement et finira par dévoiler un complot diriger par le général Neutronov pour tuer notre personnage.

C’est vrai que cet épisode ne s’est pas soldé par une grande réussite, néanmoins il nous revient sur Xbla avec un épisode plus soft, plus cool mais diablement efficace. Microsoft nous a gentillement invité à le tester j’ai donc accepté de suite, de manière à vous offrir un rapide feedback.

Bref, je presse le bouton start avec dextéritée et me lance dans le premier niveau qui m’envoie directement sur le ponton d’un yacht tiré du jeu Cruisin’ for a Bruisin’. Une chose est clair, ici pas de chichis ça tire, ça défouraille et ça gicle un max. Il faut reconnaître que c’est vachement jouissif. Bon étant donné mes qualités de joueurs, j’ai poussé le curseur de difficulté au max… Ok, je n’avais pas mesuré à quel point le niveau était hardos. Car oui, c’est un véritable calvaire pour votre personnage et attention le game over sera définitif. Dans ce mode, les continues sont rationnés de manière drastique, très drastique…

Le jeu vous proposera un total de huit univers tout aussi réussit les uns que les autres. Vous voguerez entre plusieurs univers connu comme celui de Mario, de Mirror’s Edge, etc… Le but principal sera donc de continuer ce qui a été entreprit dans le premier épisode à savoir détruire : me général Neutronov qui s’est échappé des serveurs d’archive de Marathon MegaCorp. Pour animer le tout, les développeurs ont ajouté des dialogues qui se montrent burlesques et franchement fendard. Ils feront d’ailleurs référence à d’innombrables clins d’œil vidéoludique en touchant sur un troisième degrés omniprésent.

Les armes disponibles sont assez marrantes : Le gun qui vous gèlera l’ennemi en un instant, la mitraillette, le fusil à pompe, le lance roquette, et bien d’autres. Le système de jeu est simple, vous avancez en scrolling horizontal en 2.5d  tout en shootant du méchant. Le bouton « A » sert a tirer, le « B » à sauter, une gâchette sert à tirer sur le deuxième plan tandis que l’autre génère le lancé de grenades, en bref rien de bien méchant.

Le plus mauvais dans ce titre reste le prix… 15 euros sur PSN et de 1200 points pour la version XBLA. Je trouve cela un peu cher pour un jeu en sommes un jeu  assez court. Du moins pour la plupart des joueurs qui le finiront dans un mode plus « normal ». En ce qui me concerne, je ne saurais qu’approuver le concept de shoot à l’ancienne, à la manière d’un bon metal slug mais sans pour autant toute prétention. D’autant plus que le jeu prend une autre ampleur à deux. Pour se faire, il suffira que votre collègue presse le bouton start pour vous rejoindre et dézinguer en famille, c’est tellement meilleur…

Au final, je remercie Microsoft de m’avoir permis de tester ce petit titre ô combien efficace pour les puristes que nous sommes. La difficulté qu’il peut atteindre apportera au jeu tout ses galons et vous transcendera de bonnes heures. Néanmoins pour les personnes qui trouveraient la difficulté, démoralisante, énervante et au finish juste chiante, je leur conseille de passer leur chemin. Développé par Vicious Cycle Software et édité par D2 publisher, Matt Hazard : Blood Bath And Beyond est dès à présent disponible sur le PSN et XBLA au prix d’environ 15 euros.