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Avatar, le retour gagnant de James Cameron

Publié le 06 février 2010 par Julie95110

avatar_120x160:Mise en page 1Je n’affectionne pas particulièrement les blockbusters américains. Ceci étant dit, je dois aussi admettre que ne suis pas non plus films d’auteurs mais bon ! Voila pourquoi j’ai mis vraiment beaucoup de temps à aller voir Avatar.

Coller les affiches de ce film dans le métro 6 mois à l’avance ? Too much  pour moi  ! Et quand j’ai appris que Avatar durait 2h41 minutes j’ai eu peur que mon royal fessier me fasse mal durant la projection. Cependant voyant que tous mes amis me le recommandais chaudement je n’ai pas pu résister. Alors direction le MK2 de Bibliothèque pour voir Avatar dans les meilleures conditions : version originale et 3D.

L’histoire est assez bien trouvée. Nous suivons l’arrivée de Jake Sully, un ancien marine coincé dans une chaise roulante sur la planète Pandora.  Cette dernière revêt une importance capital puisqu’elle regorge d’un minerai rarissime qui résoudrait la crise énergétique sur Terre. Cependant l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains alors ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des  » pilotes  » humains de lier leur esprit à un avatar. Ce corps de géant bleu commandé à distance est lui capable de survivre sur Pandora.  Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora. Par un concours de circonstance, Jake va arriver à s’infiltrer chez les Na’vi qui empêchent l’exploitation par les humains du précieux minerai. Le marine doit alors trouver le moyen de négocier avec les Na’vi avant que les militaires ne décident d’utiliser la manière forte…

Évidemment on sait très vite où l’histoire va nous mener et certainement comment le film va finir. Pourtant on ne peut décrocher face à ces effets spéciaux tout simplement hallucinants et des métaphores bien tournées qui nous forcent à réfléchir.

Avatar va plus loin que bien des films en  dénonçant l’exploitation coloniale et en rappelant combien l’écologie est importante. Les Na’vis possèdent une planète « verte » par choix et non à cause d’un impératif scientifique. James Cameron dénonce les guerres inutiles : on veut alors on prend par la force voilà la mentalité humaine… Une des scènes les plus fortes du film reste l’effondrement de l’arbre géant véritable foyer des Na’vis qui n’est pas sans nous rappeler un certain 11 septembre.

Un film esthétique qui en plus s’accorde le luxe de dénoncer. Voilà ce qui est a retenir d’Avatar. La séance est terminée mais la magie opère toujours dehors… On se rêve Na’vi le sourire aux lèvres.

Maintenant la grande question sur toutes les lèvres reste : Avatar va-t-il dépasser titanic en nombre d’Oscars ? Nous le saurons le 7 mars prochain. Patience !


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