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Echos de l'atelier du 5 fevier à Paris

Publié le 06 février 2010 par Joseleroy

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Commentaires après l'exercice du doigt qui pointe vers Celui qui regarde en nous.

Pa : Quand je regarde au-dessus de mes épaules, je vois l'espace. Mais l'espace n'est pas localisé au-dessus des épaules.

Serge : Non, il comprend tout. Il accueille tout.

José : c'est vrai que parler de centre, c'est pédagogique, mais en fait il n'y a pas de centre. Ce n'est pas plus ici que là.

Serge: Oui, je suis les deux, apparences et espace. Il n'y a pas un coté plus que l'autre.

Je : Rien et tout.

José : Oui, j'insiste sur le rien parce que quand on est identifié  à une chose – la tête – c'est une sacrée découverte, mais le rien est tout.

Pa : Est-ce que le mental peut conceptualiser le vide ?

José : Tu y arrives toi ?

Pa : Je ne sais pas. Je me demande cela parce que depuis quelques temps, je me dis que je devrais faire attention au vide, que je devrais me concentrer. Mais si je me dis qu'il faut faire attention, le mental rentre en jeu.

Serge : les mots sont comme le doigt aussi.

José : Mais en fait peu importe comment la conscience se rappelle à elle-même. Cela peut être le doigt, cela peut être une question, cela peut être juste un mot : le mot « vide » ou « espace » par exemple.

Serge : Cela peut être un concept aussi. C'est comme une échelle pour grimper ; après on peut la laisser tomber.

José : Je trouve certains mots très efficaces, notamment ceux de Longchenpa dans le dzogchen. Il a des mots tellement précis pour décrire l'expérience qu'immédiatement elle est là. Ou Douglas Harding bien sûr. C'est tellement concret que l'expérience ne peut pas ne pas être vécue. La description suffit.

Mais en même temps les concepts peuvent aussi nous plonger dans la confusion ; on peut se faire prendre dans le filet des concepts et des pensées très facilement. Et là le mental prend le dessus, les pensées reviennent au centre ; Le mental dit alors, c'est moi le patron, je pense, il y a un penseur.

Serge : Un des signes, c'est que tu arrives naturellement au silence.

José : Il y a des mots qui nous plongent dans l'illusion par exemple « tu es face à face » « tu as un âge » et d'autre part, des mots qui nous libèrent : « Au centre, il n'y a rien » . En fait tout nous ramène au centre. Les couleurs nous ramènent au sans couleur, l'émotion nous ramène à l'absence d'émotion, l'odeur nous reconduit au sans odeur, la pensée au sans pensée. Tout l'apparaitre pointe vers l'espace, parce que c'est la même chose.

Mais c'est vrai que dans la vie quotidienne, on peut être happé. Il faut avoir ses trucs à soi, jusqu'à ce que cela devienne naturel. »


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