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Le PSG en crise : quelles solutions ?

Publié le 08 février 2010 par Pierre

La rouste (0-3) infligée par les Merlus aux Parisiens ce samedi est symptomatique de deux travers du football hexagonal actuel, et des footballeurs parisiens en particulier.

Les footballeurs sont des couilles molles

Je m’excuse auprès des lecteurs de cette expression qui n’est pas très classe mais c’est celle qui correspond le mieux à la réalité. Les joueurs de football vivent dans une bulle néfaste faite d’entraînements sur des terrains de luxe, de supporteurs admiratifs, de voitures luxueuses et d’une surexposition médiatique nuisibles à l’esprit de compétition.

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Dans ce contexte, s’installe une routine dangereuse, où l’estime laisse la place à l’ego, et le footballeur perd progressivement ce qui faisait sa force dans sa jeunesse, la dureté, l’âpreté, la hargne pour gagner son pain quotidien car tout lui échoit désormais sans combat et en excès (l’argent, les filles, pour Sydney le whisky) Dans ces conditions, à quoi bon se battre, se mettre les tripes à l’air, les couilles sur la table ? Dans le monde impitoyable du football, seuls les compétiteurs nés sont capables de conserver cet état d’esprit, cette bave aux lèvres pendant 90 minutes et ce sont eux qui ont tout gagné ; souvenons-nous du PSG des Raï, Guérin, Fournier, Kombouaré… des seigneurs et des guerriers. Les autres, la grande majorité, deviennent pendant une dizaine d’année des plots du carré vert.

Conclusion : pour les joueurs du PSG, la première mesure à prendre est de les sortir de leur luxueuse léthargie : triple ration d’entraînements, Opel Astra imposée pour aller au centre d’entraînement, et matchs amicaux en déplacement tous les trois jours chez les meilleures équipes amateurs de la région Ile-de-France, histoire de leur en remettre un peu dans le froc et leur faire respirer l’odeur de la sueur. Tels des Rocky à l’entraînement, ils repartiront des fondamentaux, se mettront le nez dans la m… pour tutoyer de nouveau les sommets.

La pression tue l’expression

Indéniablement, l’équipe du PSG possède du talent, ce n’est pas extraordinaire mais c’est loin de valoir une quinzième place au classement de la Ligue 1. Or, force est de constater que les joueurs se font pourtant allègrement marcher sur la gueule à chaque sortie. C’est pourquoi leur demander d’être simplement plus teigneux et plus physiques que leurs adversaires sera sans effet. Pire, ils pourraient tomber encore plus bas car en face, beaucoup d’équipes de Ligue 1 n’ont que ça pour s’en sortir…

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En revanche, une autre piste, beaucoup plus prometteuse, serait de simplement leur ôter toute pression. Ainsi, à l’opposé de ce qu’a fait le Président Leproux en faisant les gros yeux (« on a tous honte », « situation inacceptable »…), il faudrait au contraire d’abord désacraliser le PSG (le club de la Capitale, seul vainqueur français d’une coupe d’Europe, double champion…) puis simplement dire aux joueurs : les gars, il reste 14 journées, faites-vous plaisir, allez-y à bloc.

Évidemment le PSG se prendra quelques claques mais il devrait aussi en mettre quelques unes et des belles. Bref, prôner un football total fait d’engagement physique maximal mixé à un football champagne outrageusement tourné vers l’avant. Et qui sait, avec la victoire à 3 points, tout peut encore arriver…

Quoiqu’il en soit, en l’état, il faut un remède de cheval sinon le PSG risque d’avoir un destin à la Canaris…

François


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