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Jackals, l’art du tueur

Publié le 11 février 2010 par Jibouille

Cicero City, ville rongée par le crime et la corruption, est sous la coupe de nombreuses organisations criminelles qui se livrent une guerre sans merci pour son contrôle. Pour servir leurs desseins, ces gangs font régulièrement appel aux  »Jackals », des assassins professionnels et impitoyables, qui louent leurs services au plus offrant…

Jackals, l’art du tueur

Direct en lisant le résumé, on se doute que Jackals va bien bourriner mais on se demande si cela va suffire. Réponse tout de suite.

Dans une ambiance bien noire et particulière à la Sin City, avec un dessin simple mais plaisant, Jackals nous plonge dans une guerre des gangs sanglante, où personne ne se fait de cadeau. L’histoire se concentre sur le personnage de Nichol, un tueur à gage froid et doué, doté d’une arme originale. Franchement, on se surprend à voir un scénario plus poussé que le simple shonen de base (même s’il ne faut pas attendre un scénario à la Usual Suspect quand même). Entre tueries et complots, on ne sait pas vraiment comment tout cela va finir, surtout avec son rythme soutenu car tout va très vite. Du coup, on ne s’ennuie pas.

Tout n’est pas parfait cependant. La fin arrive brutalement alors que l’on s’attendait à voir plus de développement ou tout au moment, que tout ne finisse pas si vite. La fin-fin ne m’a pas convaincu et reste trop ouverte alors que rien en nous y préparait. De plus, un point reste en suspend alors qu’il était un peu la base de tout le truc. Ensuite, on ne sait pas grand chose de Tenmouren alors qu’on arrête pas de décrire Gabriella. Ca aurait été intéressant de voir plus en détails le fonctionnement des deux gangs rivales mais finalement, le mangaka a choisi de décrire plus en profondeur un seul d’entre eux.

Les personnages sont travaillés et charismatiques, en particulier Nichol, maniant sans mal son « alligator », à la manière de Guts (qui se ressemblent dans leur façon d’agir). Il est vraiment le tueur à gage typique, froid et détaché, tuant pour vivre mais sans forcément éprouver du plaisir dans les massacres. Foa est intéressant mais on ne le voit que très peu, même s’il est une sorte de parallèle de Nichol. Du coup, on aurait aimé voir une relation plus fouillé des deux hommes, qui ont bien plus en commun qu’ils ne le soupçonnent.

L’avantage est que chacun a sa spécialité, son caractère, sa manière de vivre dans une ville peu accueillante. Du coup, on en plaint certains, on en déteste d’autres, mais tous sont intéressants. Seul la petite Sheryl est moins bonne car justement, elle est presque trop « normale ». J’aurai aimé en savoir un peu plus sur le papy et l’informateur de Nichol car on sait qu’il n’a pas un passé très clair mais jamais il n’est dévoilé.

Même si certains éléments auraient pu être plus travaillé, Jackals est un bon manga et on se plonge avec plaisir dans son univers sanglant. 7 tomes qui peuvent facilement se lire dans la foulée, tellement c’est plaisant.


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